Portait du colonisé, la déshumanisation, pages 103-105, Albert Memmi, lecture analytique, décolonisation, déshumanisation de la masse colonisée, peuple arabe, analyse sociologique
Albert Memmi écrit "Portrait du colonisé" en 1957, en pleine période de décolonisation (1945-1991). Cette période est marquée par de nombreux bouleversements sociaux et moraux à cause des Empires coloniaux. Memmi peint à travers son oeuvre sa vision d'une société en pleine mutation, telle qu'il la conçoit. Nous sommes donc face à un extrait qui peint le portrait du colonisé arabe. Celui-ci est marqué par la décadence de toutes les valeurs qui font de lui un homme. Par quels moyens Memmi peint-il la déshumanisation du colonisé ?
Pour y parvenir, nous commencerons par voir dans une première partie de quelle manière Memmi opère une dénonciation de cette dépersonnalisation pour voir dans une seconde partie ses différents processus.
[...] " (ironie) et agirait dans ce cas, d'une "inquiétante impulsivité" Une face voilée Ce même peuple arabe est par ailleurs victimisé par les propos de Memmi. Celui-ci dénonce le fait que les Européens les critiquent, les négligent pour faire disparaître toute forme de vertu, que Memmi mentionne "Parle-t- on, au contraire, de la modestie de la vie du colonisé ? De la non moins fameuse absence de besoins?" sous la forme d'un questionnement récurent destiné à faire réfléchir le lecteur. [...]
[...] Les conséquences, encore de ce jugement, sont énoncées à l'aide du présent de vérité général renforçant l'unité du comportement "Le colonisé se ruine, emprunte et finalement paye avec l'argent des autres " Conclusion : Memmi dénonce la déshumanisation grâce au registre polémique faisant réfléchir le lecteur à sa cause. Il passe par une analyse sociologique de la situation en décrivant le comportement des colons envers les colonisés. Cette relation conflictuelle envers "'autrui" passe par son individualisation, la dépréciation de ses qualités humaines pour laisser place au stéréotype les confondant tous. [...]
[...] Lecture Analytique Albert Memmi, Portrait du colonisé, la déshumanisation (page 103-105) Memmi écrit Portrait du colonisé en 1957, en pleine période de décolonisation (1945-1991). Cette période est marquée par de nombreux bouleversements sociaux et moraux à cause des Empires coloniaux. Memmi peint à travers son œuvre sa vision d'une société en pleine mutation, telle qu'il la conçoit. Lecture Nous sommes donc face à un extrait qui peint le portrait du colonisé arabe. Celui ci est marqué par la décadence de toutes les valeurs qui font de lui un Homme. [...]
[...] Cette relation est initiée à cause du colon "L'Européen [ . ] arrête les échanges, contribue aux barrières" qui l'aggrave de plus en plus "le colonisateur en fait alors ressortir les ombres, et les conséquences désastreuses". En témoigne d'ailleurs sa négligeance notable envers le colonisé "Ce qu'est le colonisé importe peu le colonisateur" à qui il impose son autorité "Il est préoccupé de lui faire subir cette indispensable transformation" (ironie) Un parti pris pour les Arabes Par ailleurs, la mutation engendrée par les colonisateurs est qualifiée "d'indispensable" par Memmi, marque de son ironie au début du texte. [...]
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