Grands Rhétoriqueurs, Pléiade, poésie Lyonnaise, prose, Rimbaud, doctrine surréaliste, métaphore
Pétrarque, poète italien du XIVème siècle et le Pétrarquisme sont marqués de platonisme (reflet du monde des Idées et de la beauté) et de christianisme (caractère spirituel) ce qui aboutit à une dialectique subtile entre l'amour et la poésie: vivre l'amour par la poésie.
Le Platonisme et le judéo-christianisme se cristallisent dans le pétrarquisme car recherche d'amour unique et d'idéal entre homme et femme.
Le schéma du pétrarquisme, c'est:
- L'amour ressenti
- L'impossibilité de l'union
- La sublimation par exaltation poétique.
[...] Plus le rapport des 2 réalités rapprochées seront lointains et justes, plus l'image sera forte, plus elle aura de puissance émotive et de réalité poétique » = l'image a une dimension spirituelle, elle est le produit d'une liberté ms ne laisse pas l'esprit libre ; en cela, elle est une puissance des contraires = en somme, pr lui la métaphore est un « rapprochement arbitraire, mais mystérieusement juste » et ce choc produit l'avènement d'une 3° réalité, en tant que fruit de la création de l'esprit et de l'imaginaire _ Pr Breton = 3 modifications imp : l'image n'est pas création pure ms révélation offerte à l'H en état de réceptivité poétique, elle s'offre spontanément au poète + l'analogie universelle qui accourt ds le monde poétique implique une solidarité secrète ac les choses, et ce par le biais de l'esprit = le surréalisme est en quête du contraire co chose logique « les contraires cessent d'être perçus contradictoirement » + substitution de l'arbitraire en ce qui concerne le rapprochement des 2 réalité à la notion de justesse « Pr moi, l'image la plus forte est celle qui présente le degré d'arbitraire le plus élevé [ celle qu'on met le plus longtemps à traduire en langage pratique » = cherche l'impossibilité à traduire l'image et la proclamation de sa littéralité = retour à un arbitraire total puisque le rapport entre les 2 réalités n'a mm pas besoin d'être juste car plus on est éloigné, plus le manque de cohérence travaillera l'imagination et produira une 3° réalité poussé à sa sublimation intellectuelle. [...]
[...] Louise Labé : lyrisme amoureux absolu pétrarquisme illustré par la folie de la passion amoureuse. Sonnets 1555 = marque du pétrarquisme et lien entre temporalité, amour, mort et art Rimbaud « Poésies » 1870 = déconstruction du vers au profit d'une conception prosaïque de la poésie = volonté de démystification de la règle esthétique, sans recherche du beau, pr en introduire une nouvelle : la prose Musset : vision romantique : déchirure entre l'idéal et le réel 1960 mvt sur la contrainte arbitraire = ms contrainte arbitraire non pensée sur l'esthétique créatrice La Pléiade (1547-1585) = Ronsard « vs etes tous issu de la grandeur de moi » + Du Bellay = Défense et illustration de la langue Fr = manifeste qui rejette tout ce qui a eu lieu avant, new conception sur la littérature = créations multiples de new mots + Du Bellay critique le pétrarquisme = trop de superficialité. [...]
[...] Poésie : inspiration, technique (3unités + GR+ Pléiade+ classicisme), travail beau (16° + 17°), transcendance et liberté (romantisme), imaginaire (métaphore, analogie, synesthésie = 19°-20°), désir (Rimbaud), intelligibilité (Rimbaud et surréalisme), sublimation du réel (3° réalité = Rimbaud, Bertrand et surréalisme), arbitraire (surréalisme), image (Rimbaud), plaisir esthético-sensoriel (Poussin), le poète est voyant L'art poétique comme technique, savoir et beau Les grands Rhétoriqueurs : 1450-1540 (Jean Marot, Jean Moulinet ) = Poésie = technique au sens grec de tekné = savoir faire qui s'apprend = l'art de rimer est considéré comme une branche de la rhétorique poésie doit convaincre, séduire, plaire Les GR créent des techniques (le blason et le coqs à l'ame) et des rimes (la rime batelée) s'imposent des contraintes nouvelles car technique engendre créativité = gain ds la création artistique et esthétique GR ont eu leur fécondité artistique propre + La contrainte est-elle féconde? en tt cas propice à l'interprétation « ILE » de Breton où principe d'analogie et de métaphore épuise l'œuvre car une fois compréhension de l'intention faite, plus rien ne se dégage de l'œuvre. [...]
[...] Demeny = le poète est un voyant, il voit le désir s'inscrire au monde pr atteindre une surréalité polysémique infinie ainsi qu'une connaissance intelligible du monde : « Ineffable torture où [le poète] a besoin de tte la foi, de tte la force surhumaine, où il devient le gd malade, le gd criminel, le gd maudit –et le suprême Savant– car il arrive à l'inconnu « Mystique » = preuve d'1 dérèglement de tous les sens et de la signification, d'une apologie du désir et de l'imaginaire ainsi que d'une expression de surréalité créatrice par le biais d'une 3° réalité = le vrai paradis n'est pas ds le ciel, ms ds la poésie On assiste à un spectacle du style, et à la genèse su monde imaginaire rimbaldien = « les mots font l'amour » et accouchent sur une surréalité désirante et imaginaire, déréglant les sens et les significations = apparition d'un cosmos poétique du désir, du voyant et de l'imaginaire = Ce poème propulse dans un voyage poétique avec l'imaginaire comme nuage et le désir comme vent = R voit ce que personne ne peut observer, il s'invente un univers que seul le poète sait rendre intelligible = en ce sens, le désir et l'imaginaire portent en eux une poésie que le réel ne perçoit pas ni ne comprend ; ils font ressortir ce qui s'émancipe de la raison pr mieux s'adresser à la passion, à la sensibilité esthétique, seules moyens d'accéder à l'inconnu et la connaissance propre du poète L'écriture de R fait penser à une peinture = le poème se fait tableau et donne à voir autre chose semblable à l'image picturale La métaphore, l'image surréaliste : elle illustre à la fois la technique, la métrique et l'imaginaire + elle se caractérise svt par la comparaison qui, elle, a 3 fonctions : l'ornementale (pr embellir), la didactique (pr fr comprendre) la recréation (fr voir et imaginer) = par le biais de la comparaison, la métaphore rapproche 2 réalités illogiques pr lui attribuer une unité de sens qui ne sera possible que par l'imaginaire = s'opère ainsi une recréation du réal par le désir imaginaire =cette combinaison sémantique qui associe 2 univers hétérogènes, faisant naître l'imagination, contribue en fait à la création d'une 3° réalité comme produit d'une alliance entre concret et abstrait + Cette 3° réalité est le résultat d'une image irréelle = ainsi l'image entre en compte Claudel : ex de la 3° réalité par la métaphore = L'histoire de Tobie et de Sara = par la métaphore et le procédé d'anthropomorphisation et d'animation du végétal, Claudel produit une 3 réalité sublime où il fait parler les choses et les anime d'une ame, d'un désir et d'amour = C a reconfiguré la réalité par une création pure et analogique de son esprit « je suis la chevelure de tout ce qui est » = le réel tt entier ondulatoire, telle une chevelure = érotisation du réel = par cette mise en relief de la puissance du désir humain, C rend visible par l'imaginaire l'invisible et l'amour _ L'image surréaliste = pr Reverdy : « la poésie, c'est le bouche abîme du réel qui manque » + « l'image est une création pure de l'esprit. Elle ne peut naître d'une comparaison, ms du rapprochement de 2 réalités plus ou moins éloignées. [...]
[...] Les véritables œuvres d'art ont besoin qu'on y revienne indéfiniment, ex : La Joconde = interprétation infini du regard) Reproches aux GR : avoir surdéterminée la virtuosité à leur cause idéologique (au service des ducs), technique au détriment du naturel, de la fusion, de l'émotion et donc de la valeur esthétique force technique élevée au paroxysme car invention des propres règles ms faiblesse idéologique. Clément Marot : fils de Jean Marot = « Petite Epitre au Roi » en 1519 contrainte créative avec usage de rimes plus que riches et dérivation = thème : la poésie ne sert à rien et à cela qu'elle sert, mise en avant de la gratuité universelle de l'art + contrainte condition essentielle pour élever le talent artistique : Epigrammes de Marot où le genre d'épigramme est choisi afin de conditionner techniquement l'ambition de l'auteur (par épigramme ou sonnet) tout en sublimant et transcendant l'esthétique de l'art La poésie Lyonnaise et la mise en avt du savoir = Entre prétarquisme, néoplatonisme et humanisme Pétrarquisme : Pétrarque poète italien du 14° + Pétrarquisme est marqué de platonisme (reflet du monde des Idées et de la beauté) et de christianisme (caractère spirituel) = dialectique subtile entre l'amour et la poésie = vivre l'amour par la poésie. [...]
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