Pléiade, classicisme, maniérisme, Les regrets, Du Bellay
Le 16e siècle = grand siècle poétique.
La Pléiade : 1re moitié du 16e siècle avec François Ier. Passe souvent pour une période qui annonce le classicisme du 17e siècle. La Pléiade serait quelque chose qui préfigurerait le 17e parce que comme au 17e on copie l'antiquité, fascination pour celle-ci donc on se met à son école, on copie les anciens & on choisit en plus ceux des grandes époques classiques parmi les anciens. (La Pléiade : Du Bellay, Ronsard…).
[...] et en même temps on entend de la musique. On avait un premier quatrain très formel & puis dans le quatrain 2 (vers 1 il ne chantait pas encore, dans le souci ménager) il chante : si il se plaignait quatrain travail ménager, pas très chantant, prose du quotidien. Strophe il dit qu'il chante mais en même temps ça chante aussi. On entend encore une structure, de la logique, mais en même temps il y a de la musique. La journée il a des travaux mais il chante quand même, comme le marinier, pour tenir le coup, rester en vie. [...]
[...] Une sorte de point d'orgue qui laisse le lecteur sur cette image magnifique, poignante. Magnifier, universaliser l'anecdote. Le sonnet s'achève sur une présence visuelle : on avait les agneaux qui avaient froids & ici les cygnes : des images inoubliables image qui clôt le sonnet et s'imprime dans nos mémoires par l'énergie, ekfrasis ou hypotypose : poésie = créatrice d'image qui vont s'encrer : immortalisation de l'image. Du Bellay qui se plaint de perdre son temps, sa vie à Rome, se sauve de l'oubli, de la nullité de sa vie par ces images. [...]
[...] Subtilité des modifications : métaphores, comparaisons, images. Mélancolie douce et poignante. Ce qu'on peut noter aussi c'est qu'il endort sa douleur mais à la fin sa douleur est toujours là, dernier vers il est en prison & fulmine encore : peine difficile à endormir. Plan : Un sonnet qui semble peu original, a priori pas un très grand sonnet, pas d'image inoubliable, et pourtant finalement quand on entre dedans texte très travaillé, exemple même du texte maniériste, un sonnet qui a l'air très humble mais qui en fait est un véritable art poétique, se dégage une véritable mélancolie. [...]
[...] On a l'impression que l'amour est un lien psychologique est ici un amour physique. Le texte est au présent éternise le supplice en quelque sorte. Il montre qu'il maitrise sa fureur amoureuse, il maitrise l'amour, la fureur amoureuse, réussit à tenir amoureusement : un poète de la maitrise Il supporte la douleur : il n'appelle pas le Dieu. Montre qu'il peut stoïquement supporter la souffrance mais qu'il attend qqch. Un sonnet qui oppose bien les deux quatrains (souffre, pas de solution) des deux tercets (espoir tout de même). [...]
[...] Des images vitales qui lui redonnent une innocence à ses yeux, ce n'est pas de sa faute . François Rigolo il y a du Rousseau dans ce Du Bellay là un Du Bellay en proie au malheur mais qui se pose en victime. Rousseau aussi c'est vital pour lui de se disculper : aussi des projections du poète, des images rassurantes : il est l'innocent persécuté. Il y a aussi l'image du christ qui parle & à qui on ne répond pas : il s'adresse la veille de sa mort à Dieu qui ne répond plus : Mon Dieu m'as-tu abandonné il n'était même plus sur d'être le fils de Dieu, de pourquoi il allait mourir . [...]
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