La Pléiade, classicisme, maniérisme, Du Bellay, Les regrets, Agrippa d'Aubigné, Les tragiques, Victor Hugo, Les contemplations, Les orientales
Les poètes de la Pléiade, pensent, comme les écrivains du 17ème qu'ils sont situés au carrefour du passé et de l'avenir: ils héritent de l'antiquité et doivent faire fructifier cet héritage. Ils seraient à la fois des récepteurs du passé mais également des personnes qui vont remettre cet héritage dans le circuit de la vie: va le récupérer, se nourrir de l'antiquité (innutrition), lire et relire les anciens, les connaitre par cœur, pour les imiter et les remettre à l'ordre du jour.
[...] Il a agit contre le ciel, contre son pressentiment, contre l'ordre naturel : présages mauvais : il n'était plus en accord avec le monde. On le voit sortir de sa maison : on finit sur une image, qui a l'air trivial mais en même temps : en grec la faute tragique c'est un faux pas & ça entraine ma faillite. Le héros n'est ni bon ni mauvais dans la tragédie grecque mais un faux pas . Ca réfère à toute la tragédie grecque. mauvaise augure : il se blesse le pied. [...]
[...] La profession, prophétie est accomplie. Dieu vient régner : présent, le baroque nous impose son image : l'image s'impose à nous, vraiment hypotypose, on l'a sous les yeux. Et ça y est c'est la fin des temps, tout est accompli, achevé. Que tout s'accomplisse, la stabilité est enfin conquise : la terre ouvre son sein. Adynaton impossible, on ne s'attend jamais à ce que ça se produise. La terre en gésine, qui va accoucher de quelque chose. Du ventre des tombaux paradoxal : le ventre nous rappelle plutôt la naissance là où les tombeaux sont la fin de la fin : métaphore qui rapproche la vie et la mort. [...]
[...] Image de la perte de temps. Trois personnages qui suivent & sont suivis. Magny suit son grand Avanson. Trois personnages qui suivent des grands personnages la dame sans merci, cruelle. Pétrarquisme soit avec une cruelle, tout est hiérarchique et dur, rapports violents. Dans les sonnets où elle est dure : souffrance. Mépris, rejet. Un amour vertical, hiérarchique, dur. Tout est dur, âpre, terrible. Alors qu'une autre veine pétrarquisme : quand la dame est plus facile, se laisse approcher : la dame gentille : registre du doux, du lumineux, rond, agréable. [...]
[...] « écharpe blanche » Henry « cailloux blanche » contrôler les votes. + blancheur du martyre, de l'innocence. Un ordre donné à Jérusalem : on est dans la Jérusalem terrestre. Les lions c'est les nobles qui ont la force. Normalement un noble ça ne se laisse pas tuer, ça tue. Et ce qu'on demandait aux nobles protestants c'était de se laisser tuer. Si, il est noble de mourir en martyre. Là il faut qu'il se fasse tuer, c'est un honneur martyre de la foi. [...]
[...] Le cosmos est vivant, tout est dynamique, tout est présence divine : le monde entier monte vers Dieu, le monde est bible et le poète lit le monde pour lire Dieu & bible. Le monde est moins un spectacle qu'un langage et finalement cette voix me dit ce qu'est ce langage. PREMIER MAI. Le mois de mai, la campagne, les antres, les près . Ronsard, toute la poésie pétrarquiste. Toutes ces énumérations sont assez maniéristes. Même célébration de la nature poètes du 19ème sont plein de Ronsard mais originalité tout de même par rapport à lui. [...]
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