Personnage du loup, littérature jeunesse, Le petit chaperon rouge, symbolique du loup, figure projective, angoisses, peurs, grand méchant loup
Il suscite à la fois peur et admiration. Sa réputation féroce a contribué à renforcer une image ambiguë. L'homme le maudit et le vénère à la fois. Le loup est comme un personnage mythologique. Il est l'objet de culte et de croyance (celtique et scandinave). Dans l'imaginaire chrétien, c'est la créature du diable, il peut devenir un double diabolique du chien. Ce rapport de danger, de proximité avec l'homme, on le retrouve dans la croyance de la lycanthropie (loup-garou) qui tient à la fois de mythologie et du folklore.
[...] Est-on obligé de rester dans son emploi, sa nature ? Il veut "goûter à autre chose" = renvoie au désir d'autres chose mais aussi au fait qu'il dévore Renée. Être le loup = question de nature, la figure du loup est réduite à son emploi c'est à dire jouer au grand méchant loup. L'emploi = arnaque car la rémunération nécessite la mort du loup. "L'homme est un loup pour l'homme", "L'habit ne fait pas le moine". Le merveilleux est réduit à des persos animaux qui parlent. [...]
[...] La portée initiatique du conte traditionnel, la signification des éléments appartenant à la tradition orale notamment dans le conte orale il y avait un choix entre deux chemins (épingles et aiguilles). Cela peut se comprendre du pdv de la société paysanne. La petite fille est renvoyée à la rencontre de sa puberté. Le repas cannibale = pouvoir de procréer. Cela modifie l'idée que l'on a du loup, le rôle du loup séducteur que nous présent Perrault n'a plus aucun sens. [...]
[...] IL est rendu sympathique car il a du bagou, il n'arrive jamais à ses fins. Le rapport de force est inversé, il se retrouve en position de faiblesse à devoir rendre des comptes. Le loup est revenu = le loup partage un repas végétarien avec les victimes Le loup victime Le loup devient une victime pathétique qui renvoie de la pitié aux lecteurs. Et pourquoi ? = petite fille rusée qui se débrouille toute seule. Elle se sauve elle-même et le loup est harcelé au point de s'éliminer tout seul. [...]
[...] Il reste de nature carnassière ou non. Le schéma du renversement des rôles est récurrent (inversement victime/bourreau) mais il peut redevenir prédateur comme il faut et alors le héros bafoué se venge. Le loup dans Conte bleu du chat perchée : le loup en crise d'identité fini quand même par dévorer. Les parents ouvrent le ventre du loup pour sauver les petites filles et pardonnent à l'animal. = conte d'avertissement, les loups doivent changer de nature. Pour certain, ce caractère carnassier doit être accepter, le loup est ce qu'il est. [...]
[...] Ce rapport de danger, de proximité avec l'homme on le retrouve dans la croyance de la lithantrhopie (loup garou) qui tient à la fois de mythologies et du folklore. Loup reste le perso le + rependue : le loup du Petit Chaperon Rouge mais aussi des fables (La Fontaine). Ainsi les fables montrent des loups ridiculisés, maltraités (Le Roman de Renart = modèle du loup stupide dupé par d'autres animaux). Les aventures du loup sont similaires à ceux des humains permet d'exorciser sa peur des loups, l'homme peut s'imaginer plus rusé que lui. [...]
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