Commentaire littéraire sur Le pere goriot - Balzac
[...] Elle est aussi représentée par une allure maladive, signalée comme une femme dont "la figure fraîche comme une première gelée d'automne". De plus, cette personne assez enrobée présente une allure désagréable du fait de sa tenue vestimentaire négligée et usagée. L'auteur la retrace comme une personne qui ne sait pas comment s'habiller, du fait que "son jupon de laine tricotée, qui dépasse sa première jupe faite avec une vieille robe, et dont la ouate s'échappe par les fentes de l'étoffe lézardées". Elle s'habille donc de façon pauvre, avec des petits morceaux de tissus qu'elle assemble. [...]
[...] Il la décrit comme une personne au physique repoussant, et un caractère peu attrayant. Afin de mieux nous présenter le physique abominable de Madame Vauquer, Honoré de Balzac lui donne une image de femme ingrate avec un corps difforme, repoussant et malsain. Nous voyons se profiler successivement des termes péjoratifs qu'utilise Balzac pour décrire le côté trop enrobé de la personne de Madame Vauquer, comme pour nous montrer son apparence "sa face grassouillette" ou encore "sa personne dodue", ou bien "son corsage trop plein" qui est en cohérence avec son logis où "suinte" le malheur. [...]
[...] Si Madame Vauquer a un aspect physique si repoussant et désagréable, son caractère l'est bien davantage. L'auteur dénonce l'avarice de Madame Vauquer par l'image de "ses pantoufles grimacées" et de son vieux "jupon de laine tricotée". On voit alors le côté pingre de la femme, non seulement par ses habits, mais aussi par son côté anarqueuse, en faisant payer plus cher certains clients. Balzac nous montre ainsi une allure cupide pour cette matière. [...]
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