Odyssée Homère Ulysse Voyage Cours Terminale
Homère est considéré comme un personnage divin, les gens en font le culte. Il y a même des temples qui lui sont dédiés. Il existe aussi une sorte de secte religieuse : les Homérides. Tous les écrivains (même plus récents : Molière, Racine…) lui rendent hommage. Il est, selon eux, le fondateur de la littérature occidentale : il est le premier écrivain occidental (VIIIe siècle av. J.-C.). La première épopée qui n'ait jamais existé : Épopée de Gilgamesh, Babylone, Mésopotamie (XVIIIe siècle av. J.-C.). C'est grâce à Homère qu'on écrit. Il est célèbre pour deux textes en particulier :
L'Iliade qui raconte la guerre de Troie (représentée par la femme à l'épée).
L'Odyssée qui raconte le retour d'Ulysse (voyage, navigation : femme à la rame).
Les Grecs apprennent leur langue grâce à ces deux livres : il est le « professeur » des Grecs. Les tragiques tirent leurs histoires de ses textes (Eschyle, Sophocle, Euripide…). Il inspire aussi Aristote qui donne les règles d'écriture classique. Dans La République, Platon considère qu'Homère donne une mauvaise image des dieux, une image trop proche des humains. Queneau pense que tout écrit vient de L'Iliade et de L'Odyssée.
L'Iliade inspire les romans épiques (Chrétien de Troyes, Tristan et Iseult, Chanson de Roland…).
L'Odyssée inspire les romans d'aventures, les récits de voyage.
[...] Les anticipations rassurent l'auditeur ou le lecteur et montrent que le destin d'Ulysse est déjà tracé : il n'est pas maître de son destin, il est manipulé par les dieux. Analepses et prolepses donnent l'impression que l'histoire n'avance pas, tourne en rond. C'est comme si Ulysse vivait plusieurs fois son histoire : raconter son histoire c'est revivre ses aventures. Cela lui donne une impression de sur place Les anticipations sont des prédictions qui se réalisent. C. Le temps 1. L'époque du récit : les bases historiques. [...]
[...] Le prologue est habile, car Homère crée le désir de connaître l'histoire «conte-moi vers à nous aussi [ ] conte vers 10. Il accroche le lecteur, annonce un récit roche en aventures, découvertes, émotions, durant son résumé de l'histoire : sans pouvoir en sauver un seul annonce qu'il y aura des morts, du suspense. Cela donne envie de lire. De plus, on n'a pas le nom d'Ulysse au début. Des périphrases sont utilisées : l'Inventif celui qui pilla Troie Son nom apparaît pour la première fois au vers 48. [...]
[...] Ulysse est obligé d'aborder dans des lieux inconnus : Calypso, le cyclope, le pays des Cimmériens (entrée des enfers, nuit totale qui brouille le temps et l'espace), les Lestrygons car les chemins du Jour sont près des chemins de la Nuit page 162 chant X. C'est un lieu sans sommeil : dès qu'un berger rentre, un autre part travailler. L'espace maritime est un lieu d'errance et de perdition. Pour les Grecs, la mer est un espace sans chemin, sans route. [...]
[...] La ville de Troie n'a pas été inventée par Homère. Elle se trouvait en Troade (en Turquie, sur la colline d'Hissarlik). Elle a été découverte par un archéologue allemand, Heinrich Schliemann, réputé pour avoir trouvé 9 villes superposées à cet emplacement (dans les années 1870). Il est le premier à avoir eu l'idée de creuser la colline. Au deuxième niveau, il trouve ce qu'il appelle le trésor de Priam Il considère que c'est à ce niveau que se trouverait la ville de Troie. [...]
[...] C'est un symbole de stabilité. Dans l'Odyssée, on retrouve souvent l'olivier : Chez le Cyclope : le pieu est en olivier. C'est une sorte de talisman la civilisation peut vaincre les monstres. Chez les Phéaciens : Ulysse s'endort sous deux oliviers qui forment un berceau. C'est un symbole de repos retrouvé (page 97). À la fin, à Ithaque, le lit conjugal est fait par Ulysse sur un tronc d'olivier. Il ne peut être déplacé. Pénélope reconnaît son mari grâce à sa réaction lorsqu'elle lui dit que le lit a changé de place. [...]
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