Paul
"Pierre-Simon-Paul", Paul pour les appellations courantes, surnommé par sa famille "Poulet" est le fils de Jeanne et de Julien. Il a pour demi-frère "Denis Lecoq", fermier, est le fils de Rosalie, la soeur de lait de Jeanne et fils illégitime de Julien.
Paul est celui sur qui repose l'histoire entière, il ne va apparaître qu'à partir du onzième chapitre mais, c'est celui qui sera la raison du bonheur de Jeanne, parmi les péripéties qu'elle a déjà dû traverser, or, il est également celui qui va causer de gros problèmes à sa mère, en partant vivre ailleurs, ne venant plus voir sa mère, car il profite de sa vie avec un "amour" pour une prostituée, ce qui provoque de la jalousie chez Jeanne, comme si cette femme lui avait "volé" son fils. Il lui envoie seulement quelques lettres afin de lui parler de son échec professionnel et lui demander une aide financière à cause de dettes qu'il a contractées, obligeant sa mère à vendre des propriétés, y compris les Peuples, afin d'effacer ses dettes. Il tient donc un rôle très important dans le roman car il relate la vie de Jeanne, et Paul est toute sa vie, elle n'a rien d'autre à quoi se raccrocher dans sa vie semée de péripéties diverses, très mouvementée et triste.
Paul va passer son enfance au centre de l'attention de sa mère, qui va le surprotéger, de son grand-père, le baron ainsi que de la tante Lison, si bien que ses études vont passer en second plan. En effet, Paul ne fera pas "sa première communion" car il est trop inattentif et inintéressé par la religion. Quant à son éducation, il ne fallait pas le fatiguer avec les leçons, il devait plutôt jouer d'après sa mère : "Les leçons l'ennuyant, il les interrompait tout de suite". Le baron essaie donc de convaincre Jeanne de mettre son fils dans un collège pour l'instruire et finalement s'y résout. Il "doubla la quatrième", "ne travaillait guère", il lui fallut "recommencer la seconde".
Une fois devenu adulte, il essaie de réussir professionnellement, croyant en ses tentatives, qui se révéleront être un échec. Il est donc le personnage masculin de référence pour Jeanne, après la mort de son mari, puis de son père (...)
[...] Elle a fait ses études jusqu'à 17 ans dans un couvent très strict. Elle vit au Peuples, Château campagnard de Normandie, avec ses parents. Elle épouse Julien de Lamare avec lequel elle a un fils, Paul et une fille, morte née. Julien la trompe avec sa servante, Rosalie et Guilberte, la femme d'un voisin, le comte de Fourville. Julien se fait assassiner par se dernier. Les parents de Jeanne décèdent tour à tour, la laissant seule avec les ennuis financiers que lui cause son fils. [...]
[...] Paul va passer son enfance au centre de l'attention de sa mère, qui va le surprotéger, de son grand-père, le baron ainsi que de la tante Lison, si bien que ses études vont passer en second plan. En effet, Paul ne fera pas sa première communion car il est trop inattentif et inintéressé par la religion. Quant à son éducation, il ne fallait pas le fatiguer avec les leçons, il devait plutôt jouer d'après sa mère : Les leçons l'ennuyant, il les interrompait tout de suite Le baron essaie donc de convaincre Jeanne de mettre son fils dans un collège pour l'instruire et finalement s'y résout. [...]
[...] Rosalie, en 8 jours, eut pris le gouvernement absolu des choses et des gens du château. Jeanne résignée, obéissait passivement Rosalie énonce la dernière phrase du roman : La vie n'est jamais si bonne ni si mauvaise qu'on le croit D'après les personnages que l'on décrit dans le roman, son destin est le mieux réussi. Elle a eu un fils : Denis, elle a eu un mariage arrangé, son mari est mort mais elle a retrouvé une amie. Ce personnage est donc le plus positif de l'histoire. [...]
[...] Ses grands projets pour faire progresser l'agriculture demeurent sans suite. Il vit de ses rentes et vend ses fermes selon ses besoins. Loin de faire progresser son patrimoine, il le dilapide (sur les 31 fermes qu'il possédait avec sa femme ont déjà été vendues au début du roman.), faisant partie de cette noblesse qui amorce son déclin. Par ailleurs, peu attaché à l'argent, il est très généreux et n'hésite pas à donner à Rosalie en guise de dote une ferme d'une valeur de francs. [...]
[...] Aux premiers abords, c'est donc un personnage attirant et séduisant. Au chapitre VI, on lit une nouvelle description physique de Julien qui a perdu son vernis et son élégance de fiancé Il ne se rase plus : sa barbe mal rasée l'enlaidissait incroyablement Il se néglige, ne se soigne plus. Il s'habille toujours avec un vieil habit de chasse bien qu'il fût tigré de tâches Il est écrit qu'il est envahi par la négligence des gens qui n'ont plus besoin de plaire Description morale Contrairement au portrait physique, nous ne remarquons pas ou très peu d'éléments caractérisant moralement Julien au début du roman. [...]
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