Gustave Flaubert, Madame Bovary (II, 5), Emma, Charles, niveaux de discours, cristallisation amoureuse, écriture ironique, Homais, figure poétique, idéalisation, paysages romantiques
Dans la première partie, c'est l'échec du mariage d'Emma et Charles. On constate ensuite la cristallisation amoureuse d'Emma envers Léon annoncée de façon ironique. Il y a un double mouvement qui s'opère entre la cristallisation amoureuse et dans le même temps la dé-cristallisation amoureuse d'Emma envers son mari. La problématique que nous suivrons est la suivante : comment les jeux des points de vue et les différents niveaux de discours permettent-ils une écriture ironique qui tend vers la cristallisation et la dé-cristallisation amoureuse ?
[...] Le paysage n'a rien d'une élévation ou cf. à une monumentalité. Vacuité présente. Terme technique « lambourde, poutrelle, pignon » mise en avant de la trivialité du bâtiment. Cf à une coutume du bâtiment. Dérisoire, car fait trôner le bouquet de paille sur le forfait de la charpente pour fêter la fin du gros œuvre. Mais ce bouquet qui claque au vent= comme pour fêter l'inachèvement. Critique du patriotisme « bandeau tricolore » vision utilitariste de la nature qui s'oppose à l'image poétique de la nature. [...]
[...] Intertextualité qui souligne l'ironie qui la rend plus subtile. Lézarde du 4em chapitre= lézarde ds le couple. Ds imagerie romantique du coup de foudre. Léon= apparition la plus belle pour Emma Or il est évoqué ds aucune fulguration, éclat de voix mlhx. Superposition ds ce passage de l'imagerie romantique du coup de foudre. Emma ne prend pas conscience de ses sentiments pour Léon. Elle comprendra plus tard que Léon l'aime. Scène de réécriture d'une fulgurance amoureuse qui n'a pas lieu. [...]
[...] Pâleur éblouissante = figure poétique alimente la description, le personnage se projette au loin. Posture conventionnelle sanctionnait par la puce de Charles qui met fin à la rêverie sur le paysage, à cet abandon à la contemplation du soleil. Dégoût à l'œuvre ds la description= focalisation sur les deux grosses lèvres tremblantes=> pas seul la bêtise, dégoût physique. Emploi du terme personnage, le mari devient une sorte de pantin. Elle se complaît dans la détestation de son époux, cette détestation est le moteur de son épanchement pour Léon. [...]
[...] Une balade dominicale en plein hiver univers engourdie, on est loin du bourgeonnement du printemps ou du déchaînement de la tempête. Univers dominical. Filature de lin = objet dérisoire. Banalité de la compagnie = cf. pronom « tous » = présence d'une compagnie habituelle qui prolonge un quotidien qu'Emma veut fuir. Vallée qui s'oppose aux endroits aux hauteurs qui renvoient aux paysages romantiques. Enflure du personnage = désigné comme « apothicaire » donne plus de poids au métier de pharmacien. [...]
[...] Double mouvement cristallisation amoureuse et décristallisation amoureuse d'Emma envers son mari. PBQ : Comment les jeux des points de vue et différents niveaux de discours permettent une écriture ironique qui tend vers cristallisation et décristallisation amoureuse ? narrateur omniscient / Homais parlait// malheureux chapitre cristallisation et décristallisation retour narrateur de p3 1ere phrase= « Ils étaient tous » Enfant de l'apothicaire « Napoléon et Athalie » = noms ironiques Visite à la manière d'un monument. Description d'un espace vide. Sentence= « curieux curiosité » = dérivation insiste sur manque de curiosité. [...]
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