Machiavel et l'Italie
[...] Cette tactique les a certes aidés, mais elle a permis a des grandes puissances étrangères de s'implanter en terre italienne. Le théâtre d'une lutte d'influence entre de grandes puissances étrangères En effet, en 1513, le territoire Italien est fortement soumis à l'influence d'Etats étrangers, en particulier l'Espagne, le Saint Empire Romain Germanique et le Royaume de France. Ce texte a d'ailleurs été écrit peu après la quatrième guerre d'Italie, qui opposait Venise à la Papauté, au SERG et à la France, puis dirigée contre cette dernière, et qui s'est terminée sur la défaite du roi de France Louis 12, qui a du abandonner le duché de Milan. [...]
[...] Nicolas Machiavel est un haut fonctionnaire et homme politique florentin du début du 16eme siècle. Il est né 3 mai 1469 à Florence, et devient diplomate au service de Florence à l'avènement de la République en 1498. Il exerce ce rôle aussi bien en Italie que dans d'autre Etats européens, ce qui lui permet d'apprendre à connaître le fonctionnement de la politique à son époque. Il sera cependant révoqué en 1512 après la chute de la République au profit des Médicis. [...]
[...] Une lecture peu attentive et une prise au premier de gré de ce livre donne évidemment une impression très négative, l'auteur étant perçu comme un monstre amoral donnant toute une série de préceptes plaçant les princes au-dessus de toute morale et de tout lois, et devenant ainsi des tyrans. C'est la prise au sérieux de la première hypothèse qui a en grande partie valu à Machiavel sa réputation de fourbe et d'auteur cynique, alors que cet ouvrage contient toutes ses théories Républicaines habilement dissimulées. Conclusion Ce texte nous donne donc un aperçu assez concret de l'Italie au début du 16eme siècle : politiquement très divisée et lourdement sujette à des influences étrangères, militairement affaiblie, mais culturellement et technologiquement très avancée sur les autres nations européennes. [...]
[...] Mais cette réputation est-elle pour autant justifiée ? Rien n'est moins sur, car on peut lire et interpréter ce livre de bien des manières différentes. Cet ouvrage était destiné à Laurent 2 de Médicis, qui fut nommé duc d'Urbino en 1516 par son oncle, le Pape Léon X. Il était le petit fils de Laurent 1er de Médicis, dit le Magnifique un des plus grands dirigeants et mécènes de Florence à la Renaissance. Il fut nommé après la condamnation de la République par le Pape, et la défaite de l'armée républicaine face aux espagnols, alliés au souverain pontife. [...]
[...] Il faut préciser que les trahisons et les retournements d'alliance étaient courants à l'époque. Le territoire Italien sera une source constante de guerres et de discordes entre le Royaume de France et l'Espagne et le SERG. En effet, jusqu'en 1442, le royaume de Naples était gouverné par des français, et leur fut pris par le roi Alphonse 5 d'Aragon. De nombreux conflits auront pour origine la possession de cette Etat, et la volonté de la France de reconquérir ces territoires qu'elle considère comme lui appartenant. [...]
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