La Renaissance est la rénovation des lettres, des arts et de la pensée, qui s'est produite en Occident aux XV° et XVI° siècles. Elle est née de l'Humanisme, mouvement européen intellectuel et littéraire remettant en cause les conceptions morales, politiques et religieuses du Moyen-âge et ayant comme principe la connaissance approfondie des Anciens, grecs et latins, le goût du savoir avec la philologie notamment (étude d'une langue à travers son histoire) et une certaine volonté de convaincre. En rupture avec le Moyen-âge, l'humanisme est avant tout une découverte de l'Antiquité à travers un retour aux textes anciens comme modèle de vie, d'écriture et pensée.
Le terme lui-même vient du latin « humanista », qui est celui qui s'occupe d'humanités. En latin le terme « studias humanitatis » désigne les langues, les littératures et les cultures latines et grecques (...)
[...] Ces expéditions ont de plus permis de vérifier que la Terre était ronde, et de renouveler l'intérêt de la cartographie. On tente également de comprendre l'Univers avec Copernic qui avance le premier la théorie selon laquelle la Terre ne sera pas le centre de l'univers mais le soleil. Plus tard Galilée confirmera sa thèse. Ce n'est qu'après la découverte du nouveau monde et des expéditions dans l'Océan indien que certains humanistes s'intéresseront à la nouvelle dimension de l'Univers et des nouvelles populations. L'apparition de nouveaux hommes aux cultures différentes provoque le débat. [...]
[...] L'humanisme et la littérature La Renaissance mérite assurément son nom. La France est le témoin le plus décisif de cet essor inouï de la littérature et de la pensée. Il faut entendre le mot Renaissance dans deux sens : - Les lettres françaises déprimées retrouvent une santé florissante. Le déclin du monde féodal, la ruine de la chevalerie et la guerre de cent ans avaient entraîné un dessèchement de l'imagination littéraire aux XIV° et siècles. Aucune nouveauté n'aboutissait plus. Avec la révélation complète de l'Antiquité, les lettres ont repris vie en France ; on peut parler de réveil. [...]
[...] Ils influenceront dès qu'ils le pourront ou essaieront du moins les décisions politiques des gouvernants. Pourfendeurs du bien commun, via des lettres ou des livres qu'ils n'hésiteront pas à envoyer aux souverains, ils iront jusqu'à leur proposer des réformes politiques. La ferveur de la foi L'humanisme prône le retour aux évangiles avec une foi plus personnelle, moins ostentatoire sans superstitions et cultes excessifs des saints ou des rites sans signification. Elle se veut plus proche en cela de l'évangélisme. Pour certains humanistes, la philosophie grecque a préparé le monde à la religion chrétienne. [...]
[...] Raphaël (1483-1520) : peintre italien Titien (1490-1576) : portraitiste et peintre Clouet (père 1485-1541 et le fils 1515-1572) : peintre français du roi. Conclusion Une telle métamorphose des esprits et un tel jaillissement de vie nouvelle dans la pensée, accompagnés d'une même explosion dans l'art, ont fait dire que le XVI° siècle fut le grand siècle européen ! Il ne faut rien exagérer cependant : que de commencements encore loin de s'épanouir ! Voyez la poésie de la Pléiade aristocratique à l'excès ! La pauvreté du théâtre ! [...]
[...] Et c'est à ce titre que les humanistes seront à l'origine de la Réforme du XVI° siècle de Martin Luther et Jean Calvin. L'église catholique se réforme alors elle aussi. C'est la contre-réforme. Les catholiques finissent par interdire la traduction de la Bible en langue nationale pour prohiber ainsi les interprétations. On instaure des séminaires pour les prêtres et on forme la compagnie de Jésus (les jésuites) pour former les fils des nobles. C'est l'inquisition. Les guerres de religion du XVI° siècle expriment un sentiment d'intolérance allant jusqu'au massacre de la Saint Barthélémy en 1572. [...]
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