Littérature médiévale, nouvelles, roman en prose
Aspect d'un point de vue historique.
1er pb: le mot littéraire renvoie à tout ce qui relève de l'affection, de la narration, d'une qualité esthétique. Mais cette vision n'est pas valable pour le MA.
Littérature renvoie à un ensemble vaste de textes avec aucune finalité pragmatique. On parle de littérature pour parler de poésie, de littérature médicale, de dévotion et chanson de geste.
Pour autant il y a une dimension esthétique au propos, à intention littéraire dans le texte.
On pense aux auteurs, mais cela pose un pb au MA puisqu'on n'a pas d'auteurs qui vivent de leur plume. L'actor celui qui accroit. Ceux qui sont reconnus comme véritables auteurs sont souvent les auteurs antiques. Auteurs que l'on va repêcher par des nobles, marchands, notaires, clercs dans des groupes qui appartiennent au monde laïc et ecclésiastique et qui ont d'autres activités à côté de celle "d'écrivain". Dante est le premier vrai auteur apparu au MA.
On va évoquer la littérature des laïques, des illiteraty (ceux qui ne savent pas le latin). Littérature en langue vulgaire et pas en latin. La littérature de type narrative a été principalement véhiculée dans des langues vernaculaires. Elle marque à partir de son apparition à des époques différentes selon les pays, une rupture du monopole culturel : celui de l'église. À partir du moment où y compris pour écrire des textes de types divertissement on utilise le vernaculaire c'est aussi lui reconnaitre un statut de langue écrite et plus seulement de langue orale.
[...] Et de décrire une fois que le page sera devenu chevalier la cour. La nouvelle développe de nouveaux thèmes. Jusqu'à présent qu'il s'agisse de chanson de geste, de la lyrique, de romans en vers ou en prose principalement les thèmes ont été pris à l'histoire : autant en rapport avec Charlemagne, romans antiques ou la matière de Bretagne, les thématiques étaient quand même tournées vers le passé, mais s'il y avait un effort d'adaptation avec les réalités du temps, notamment avec la société chevaleresque. [...]
[...] Ses textes ont circulé d'abord de manière orale avant d'être écrits. Ce qui indique que d'un manuscrit à un autre, puis d'une récitation à une autre il y a toujours une part d'invention. Ce sont des textes qui mettent du temps à se fixer à l'écrit. Emerge donc à partir du XIIe dans ces milieux de cours, un petit milieu favorisé par le seigneur qui accueillent auprès de lui un clerc (précepteur de ses enfants), des auteurs (écrivains qui ont différentes fonctions) qui grâce à ce mécénat produisent et invente une littérature en langue vulgaire auprès du public qui est le plus à même à le recevoir. [...]
[...] Thème de la prouesse à la guerre de la chevalerie et dont l'ennemi commun est sarrasin et le chevalier défenseur de la chrétienté. Autre thème: conflit entre le roi et la chevalerie. Chansons qui tournent plus autour de batailles. Batailles avec les chevaliers rebelles contre l'autorité de roi. Seconde moitié du XIIe période où le pouvoir royal s'efforce d'imposer son autorité sur l'ensemble de ses vassaux. Correspondance dans les thématiques entre ce qui relève du politique et son expression culturelle dans des textes à valeur culturelle. La lyrique. [...]
[...] En 1429 il existe aussi une traduction catalane. Signe donc de son succès à l'échelle européenne. Dernier auteur de nouvelle : Franco Sacchetti, 1332-1400, d'origine marchande, florentin, qui occupera lui aussi des fonctions importantes dans le gouvernement de la ville. Il est l'auteur d'un livre : les Trecentonovelle, rédigé en 1385 et qui vise à décrier les vis de la société du temps avec une dimension assez cocasse et satirique. Les littératures en langue vulgaire se développent à partir du XIIe en Italie, dans l'espace français il aurait fallu attendre un siècle plus tard. [...]
[...] Milieu de diffusion et d'usage de la culture écrite. On aura vu des figures d'auteurs très variés qui peuvent être anonymes, mais qui sont lus et diffusés partout dans tout le MA ou qui peuvent être au contraire des auteurs connus ou plus ou moins reconnus qui signent leurs oeuvres. Ce qui affirme leur autorité d'auteur. Auteur qui pour certains comme Pétrarque ou Dante ou Boccace qui sont des auteurs multiples aux oeuvres prolifiques écrivent dans les deux langues : vernaculaire et latin. [...]
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