Littérature koweïtienne, lettres modernes arabes, Ismail Fahd Ismail, Al-Sabiliat, Taleb al-Refai, Zill al-Shams, Raihat al-Bahr, Fatma Yousif al-Ali, Laila al-Othman, Tahar Ben Jelloun, Kamel Daoud, prisme idéologique, sectarisme, Khaled Khalifa
Force est de reconnaître que la scène littéraire koweïtienne reste modeste si l'on regarde d'autres pays arabes comme l'Égypte ou encore le Liban par exemple. En effet, le Koweït reste un petit pays (en termes de surface), récemment urbanisé et indépendant (16 juin 1961) avec un nombre restreint d'habitants (près de 4 millions d'habitants). Toutefois, cela ne l'a pas empêché récemment de cristalliser une scène littéraire qui n'a vocation que de s'ouvrir au monde arabe et occidental. En effet, plusieurs auteurs ont pu récemment être traduits en anglais et en français, ce qui montre leur importance dans le milieu restreint des « lettres modernes arabes ».
[...] Littérature Koweïtienne, ses grandes figures et ses ouvrages marquants La littérature koweïtienne En premier lieu, force est de reconnaître que la scène littéraire koweïtienne reste modeste si l'on regarde d'autres pays arabes comme l'Égypte ou encore le Liban par exemple. En effet, le Koweït reste un petit pays (en termes de surface), récemment urbanisé et indépendant (16 juin 1961) avec un nombre restreint d'habitants (près de 4 millions d'habitants). Toutefois, cela ne l'a pas empêché récemment de cristalliser une scène littéraire qui n'a vocation que de s'ouvrir au monde arabe et occidental. [...]
[...] Il est un des rares auteurs à être traduit en langue française. En effet, publié originalement en 2014, Ici même est son premier roman traduit en français. il est paru en 2016 aux éditions Actes Sud. Toutefois, les femmes ne sont pas en reste alors que le pays reste marqué par des traditions séculaires où la femme n'a pas un très grand rôle social. Ainsi, nous pouvons faire référence à Fatma Yousif al-Ali (1953). Diplômée de la prestigieuse université du Caire en littérature arabe, elle est devenue la première romancière du Koweït. [...]
[...] Qu'il soit religieux ou plus politique, le sectarisme s'oriente sur un spectre très large qui va de la littérature islamique dit de l'Age d'or (que ce soit les œuvres de Ibn Arabi, d'Averroès) à d'œuvres qui remettent en cause le pouvoir autoritaire moderne comme c'est le cas avec les œuvres du syrien Khaled Khalifa ou l'œuvre de la palestinienne Raja Shenadeh par exemple. Finalement, le sectarisme dans la littérature arabe reste une composante importante des œuvres qui la compose. Toutefois, il faut cependant faire attention à toute instrumentalisation de cette question, à travers les nombreuses crises qui jalonnent cet espace. [...]
[...] Selon elle, « au Koweït, comme partout dans le monde arabe, les nouvelles plumes se multiplient. Je ne m'inquiète pas pour la bonne santé de la littérature. La langue arabe est plus que jamais vivante » (Shuwaish al-Salem). Le sectarisme dans la littérature arabe Il faut tout d'abord rappeler que la notion de sectarisme est une notion plutôt hétérogène qui permet avant tout de catégoriser selon des critères précis (religieux, communautaires, idéologiques, etc.) des œuvres et des auteurs. En premier lieu, nous pourrions envisager pour la littérature arabe (qui reste également une catégorisation trop générale) un premier type de sectarisme selon la région d'origine des auteurs. [...]
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