Chronologiquement, le Moyen-Âge commence après l'Antiquité avec la chute de l'empire romain d'occident au Ve siècle (476) et finit au XVe siècle (1492) avec la découverte de l'Amérique pour laisse place à la Renaissance. Il y a une décomposition politique et linguistique de l'Empire romain et du romania (la langue romaine). On passe d'une langue unique à des langues distinctes des différents États-nations.
Du point de vue de la langue et de la littérature, c'est l'émergence des grandes langues européennes comme langue parlée et comme langue de culture. On constate deux restrictions :
- plusieurs dialectes dans chaque langue, pas de véritable unité linguistique
- la langue est d'abord une langue orale puisque d'une part peu de gens suivent un enseignement et d'autre part seul le latin est enseigné.
Le français reste une langue orale jusqu'à une ordonnance de Villiers-Cotterêts prise par François Ier en 1539 (renaissance). Le français devient assez tôt une langue littéraire. Il y a d'abord une transmission orale puis des traces écrites marginales des oraux. À l'époque, même les romans étaient lus à haute voix.
Les premiers textes sont rares et courts et ont les mêmes caractéristiques. Ils comportent de nombreux latinismes et archaïsmes. Cela n'est pas surprenant, car ce sont les premiers textes et on écrit alors le français sur le modèle du latin. Ce sont tous des textes sacrés, car ils sont écrits par des clercs qui sont les seuls, ou pratiquement, à recevoir un enseignement. Il s'agit de textes versifiés et strophiques. Car à la même époque, la littérature latine est versifiée et strophique.
Quatre textes :
- Séquence Cantilene de Sainte Eulalie (fin du IXe siècle). C'est un poème de trente vers qui sont des décasyllabes. Le style est recherché. Le texte narre de façon très poétique la vie de la Sainte Eulalie. Il est destiné à être chanté durant un office. Il est suivi d'un texte en allemand.
- Passion de Clermont (fin du Xe siècle). Il fait environ 500 vers. Ce sont des octosyllabes qui sont unis deux par deux par des assonances. C'est aussi un texte liturgique, car on l'a retrouvé avec des neumes (ancêtre de la porté). C'est un résumé de la fin de la vie du Christ. On remarque que c'est un texte qui comporte des traits de la langue d'Oc.
- Vie de Saint Léger (fin du X). C'est un texte liturgique bref en octosyllabes assonancés. Il narre la vie du Saint Léger (fin du XII).
- Vie de Saint Alexis (XI). Ce texte est écrit en laisse de décasyllabes assonancés et comporte 625 vers. Il narre lui aussi la vie du Saint Alexis qui est un noble romain qui s'enfuit en orient le jour de ces noces. La technique narrative est très intéressante puisqu'il use de parallélisme racontant tantôt la vie des parents d'Alexis à Rome et tantôt la vie d'Alexis en Orient. De plus, les personnages expriment leurs sentiments ce qui offre de nombreux discours lyriques.
[...] Il le recopie lui-même. Et c'est l'un des premier à faire un manuscrit autographe qui nous soit parvenu. Miniature du 15ème : La lettrine D est peinte. On y voit des couleurs vives et contrastées. C'est un moment particulier dans la vie des nobles, c'est l'hommage. Un personnage à terre joint les mains à Charles d'Orléans qui lui aussi tend les mains. Le geste est dynamisé. On devient avec ce geste, le vassal d'un seigneur ou plutôt l'homme (d'où l'hommage). [...]
[...] Chaque poète écrit une strophe tour à tour avec des rimes données et des sujets donnés (technique poétique ; thème amoureux, etc). b. Le sirventes Vient du sud. Pièce écrite pour une circonstance précise, ton satirique souvent étranger au discours amoureux : personnage ou classe de personnage précis. c. La pastourelle C'est un dérivé de pastour qui signifie la bergère. C'est un genre léger, populaire avec toujours la même histoire. Le chevalier rencontre une bergère qu'il cherche à séduire et cela fini mal pour la bergère. On a un point de vu aristocratique. [...]
[...] On y voit la figure de Guilaume d'Orange. _ Finalement, il existe encore d'autres cycles mais beaucoup moins connus comme le cycle des lorrains ou le cycle des croisés. III. Naissance d'une littérature / Naissance d'une nation - Définition des chansons de geste par leur valeur et leur idéologie : l'idéal chevaleresque et guerrier qui valorise la force et le courage est très important. L'idéal monarchique est aussi très important. La loyauté du vassal envers son suzerain est représenté et les droits et les devoirs du vassal et du suzerain fondent la bonne loyauté. [...]
[...] On retrouve des ramages dans les marges pour unifier le texte et l'image. La Messe Notre Dame (1360) est le dernier témoignage du poète musicien. Après lui plus personne n'écrira de poésie et de musique. Il compose une musique moderne et appartient à l'ars nova : invention de la polyphonie. Il compose aussi des ballades. On a l'opposition entre la voix de la dame et celle de l'amant. C'est une poésie aristocratique, avec un travail formel, un raffinement pour une étude cultivée. [...]
[...] Le texte narre de façon très poétique la vie de la Sainte Eulalie. Il est destiné à être chanté durant un office. Il est suivi d'un texte en allemand. Passion de Clermont (fin du X). Il fait environ 500 vers. Ce sont des octosyllabes qui sont unis deux par deux par des assonances. C'est aussi un texte liturgique car on l'a retrouvé avec des neumes (ancêtre de la portée). C'est un résumé de la fin de la vie du Christ. [...]
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