Le baroque est connoté à ce qui sort des règles, est fantaisiste. Goût du mouvement, de la ligne courbe. Le baroque est présent dans tous les arts : peinture, sculpture, architecture dès le XVIème au moment de la Contre-réforme : nombreux ornements chez les catholiques.
La littérature a intégré cet esprit baroque : goût pour l'image, l'ornementation, le superflu qui devient essentiel : la forme vaut autant que le fond.
Ex : L'Astrée d'Honoré D'Urfé.
Le roman baroque sert d'appui à la Préciosité (...)
[...] Zola s'intéresse à la névrose, idée qui résumait son siècle. Il veut étudier : les ambitions, les appétits d'une famille lancée à travers le monde moderne, faisant des efforts surhumains, n'arrivant pas à cause de sa propre nature et des influences, touchant au succès pour retomber, finissant par produire de véritables monstruosités morales Il met l'accent sur l'instinct de mort. Il est influencé par Balzac, Flaubert les frères Goncourt. Il écrit des essais pour promouvoir l'esthétique naturaliste comme Le roman expérimental : une œuvre ne sera jamais qu'un coin de la nature vu à travers un tempérament Les Rougon-Macquart ou l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. [...]
[...] Mallarmé est au cœur de ce mouvement. Appui de revues : Le Mercure de France, La Revue Blanche. Le symbolisme est aussi une réaction au naturalisme. Expression de l'idéalité du monde. IV. Le roman au XXème siècle. A. Le roman entre 1900 et Le roman d'avant guerre Jusqu'en 1918, le roman est marqué par les suite de la crise du XIXème : évolution de Zola lui même : La série des Trois villes. Octave Mirbeau : Journal d'une femme de chambre. [...]
[...] Il s'agit de romans fleuves, à l'intrigue simple mettant en scène des bergers et bergères devant faire face aux obstacles de l'amour. Cependant la forme est complexe car il y a de nombreuses histoires parallèles qui se greffent à l'histoire principale et l'illustre. Il y a aussi de nombreux discours sur l'amour : idéalisation, et une métaphore de l'eau : le monde est changeant, muable Le roman héroïque. Les modèles du roman héroïque sont Mademoiselle de Scudéry ( La Clélie, Le Grand Cyrus), La Calprenède (Cléopâtre, Cassandre) ou encore Segrais (Bérénice). [...]
[...] La morale tient de la nature exemplaire de ses personnages. Ils proclament qu'ils respectent la morale et ses préceptes. Il s'agit d'une morale bourgeoise, différente de la morale aristocratique. Les personnages ne sont pas parfaits, ce qui les amènent à contrevenir aux dogmes, aux idées reçues. Le paradoxe : les romanciers se veulent moralisateurs alors que leurs personnages sont placés dans des situations immorales. Selon Eric Auerbach, en fait, le lecteur prend un plaisir suspecte à la lecture de ces romans où s'entremêlent sentimentalisme et érotisme. [...]
[...] Concurrence du roman avec le théâtre et la poésie. Le roman doit s'adapter aux thèmes nouveaux : il doit être le support d'interrogation psychologique ou métaphysique. On ne retient du monde que ce qui est perçu dans l'immédiateté de la conscience. Le roman est aussi dénigré face à des formes fictionnelles plus brèves : contes, nouvelles. Le roman tend aussi vers la chronique ou le journal : intérêt pour le moi = préoccupation pour l'individu et non le collectif. Influence du roman russe : Dostoïevski, Tolstoï Le décadentisme. [...]
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