Poésie, pléiade, poésie baroque, romantisme, symbolisme, mouvement surréaliste
La poésie est inspirée par les dieux, la mémoire et la musique. À l'origine elle chante le sacré. C'est une langue particulière, à la fois inspirée et magique, inspirée par Orphée, Apollon et Dionysos.
Les muses sont les filles de Zeus, Mnémosyne (= mémoire). Elles sont neuf, et chacune possède un domaine du savoir humain.
[...] Ce sont les précurseurs de la poésie moderne. Grande virtuosité formelle. La Renaissance (XVIe siècle) Poésie de louange : les poètes offrent leurs œuvres. Poètes de la Pléiade : aussi appelé « la brigade, ils sont nombreux = Du Bellay, Ronsard, Pelletier du Mans, Belleau, Jodelle, Baïf, Pontus du Tyard. Ils refusent l'héritage médiéval et prône l'Antique. Ils inventent le sonnet (genre italien développé par Pétrarque). XVe siècle : Fin du Moyen-Age, nouvelle forme de poésie développée par Les Grands Rhétoriqueurs. [...]
[...] C'est une langue particulière, à la fois inspirée et magique, inspirée par Orphée, Apollon et Dionysos. Orphée : à l'origine de la poésie orphique = dire son monde poésie lyrique (sentiments, émotions). Apollon : poésie apollonienne = dire le monde. Il est le dieu de la vérité, du soleil et de la lumière. Il sert d'intermédiaire entre les hommes et les dieux dans la langue mystérieuse et sombre. But : percer le mystère des apparences. Dionysos : dieu du vin et de l'ivresse. [...]
[...] Poésie classique : poésie extrêmement codifiée, poésie de célébration (odes, louanges). Le XVIIIe siècle : Les lumières Toujours codification en vers, mais ce siècle est le siècle des idées donc d'autres genres sont privilégiés. La poésie acquiert un rôle didactique. Parfois elle est reléguée au rôle d'ornement (elle devient un « jeu de Salon »). À la fin du siècle, l'on assiste à un renouveau de la poésie. On parle même de « préromantisme ». Réhabilitation des passions au siècle suivant. [...]
[...] Les poètes vont renouveler le cadre formel et vont abandonner progressivement les caractéristiques de la poésie jusqu'alors (verset, vers libres, prose, abandon de la ponctuation, calligrammes d'Apollinaire, majuscules en début de poème etc). Abolition des frontières entre les différents arts, on réfléchi par exemple à la mise en page (calligrammes, ou innovations de Mallarmé). Certains peintres insèrent même des fragments de poésie dans leurs tableaux. Enfin, le mouvement Dada et le mouvement surréalistes insistent sur les techniques poétiques de création et sur le désir de provocation (ex : thème du rêve, de l'érotisme, du merveilleux, l'inconscient, la lutte contre les tabous). [...]
[...] de Nerval. Dès 1850, le Romantisme est décrié car le lyrisme romantique agace (notamment lors de la « Bataille d'Hernani » : conflit entre les « Anciens et les Modernes »). Deux mouvements émergent : L'Art pour l'Art de Théophile Gautier affirme la gratuité de l'intention poétique vouée à la Beauté, laquelle est nécessaire à l'individu. Le Parnasse (Théodore de Banville et Heredia) : pour accéder à la beauté il faut faire du poème un bijou sur le plan de la forme, importance de la rhétorique. [...]
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