Le théâtre médiéval ne constitue un genre organisé et reconnu comme tel que tardivement (milieu XVI ème) c'est-à-dire avec l'idée de la représentation des personnages, des rôles écrits, du lieu théâtrale,...
Le théâtre religieux trouve ses sources dans la liturgie tandis que le théâtre profane semble le produit d'une culture sociale ou prédomine l'échange et où l'imaginaire est constamment en éveil.
Après 1450, environ 250 pièces (farces et soties pour la plupart) sont écrites. Les influences sont antiques, ou viennent des fabliaux et le théâtre est favorisé par de bonnes conditions socio-économiques (...)
[...] Il voyage beaucoup et ouvre des marchés commerciaux en Louisiane. Le Barbier de Séville, première de ses pièces les plus connues, conserve quelques traies de la comédie de parade tandis que le Mariage de Figaro offre une intrigue plus complexe. Beaumarchais est influencé par l'esthétique du drame, nourri de la pensée des Encyclopédistes et il utilise la comédie d'intrigue à la fois pour amuser et pour jouer de la satire politique et morale. Deux aspects semblent directement inspirés par le drame : le réalisme : ses personnages sont autonomes, individualisés et l'exotisme espagnol n'enlève rien à leur véracité la précaution morale : Beaumarchais refuse de n'être que divertissant et il devient un porte parole du Tiers Etat, scandalisé par une aristocratie qui se croit tout permis. [...]
[...] La sotie : genre plus long que la farce et aussi plus complexe. Volonté sensible de moraliser et action peut paraître un peu confuse. On a rassemblé 60 soties et la plupart racontent des histoires de fous. La sotie serait née dans les milieux étudiants où l'on parodiait l'action juridique, les plaidoiries, lés débats et tribunaux? Le but est de bousculer la société figée. Le théâtre était-il un art populaire ? En tout cas sa forme montre une valeur festive de la production comique médiévale. [...]
[...] Racine a récusé l'humaniste optimiste et accommodant de Corneille et défie bien des goûts de son époque pour renouer avec la véritable tradition tragique. Les divers registres de l'émotion théâtrale : Le théâtre tragique repose sur un système dramatique précis. Pendant cinq actes en vers, un personnel de princes et de rois fait son malheur et l'exprime en une série de discours réglés. La dramaturgie impose un déroulement préétabli : une exposition, l'action qui se noue et se relève inextricable, une péripétie qui change la face des choses, une catastrophe et un dénouement. [...]
[...] Il utilise la prose plutôt que les vers. Il est l'inventeur d'un style, le marivaudage. Il aime jouer avec la langue et utilise en les parodiant les divers registres de celle-ci. Il exploite les ressources du dialogue (antithèses, jeux de mots, sens de la réplique, quiproquos) et en fait le seul instrument de l'action. C'est en parlant que les personnages évoluent et se découvrent. Le marivaudage s'intéresse à la naissance de l'amour et la prise de conscience du sentiment, souvent malgré soi. [...]
[...] Le théâtre de Musset : Il est le seul dramaturge original et complet du XIX ème. Son style mêle pathétique et humour. Il met en scène des héros doubles exaltés mais amers, idéalistes mais sans cause, débauchés mais rêvant de pureté. Il donne à ses pièces une forme souple : peu de contraintes scéniques, peu de pittoresque ou de couleur locale, peu de violence physique. Tout vise à l'analyse psychologique, à l'étude de dédoublement de personnalité. C'est pourquoi les premières pièces de Musset sont davantage destinées à être lues que jouées : Un spectacle dans un fauteuil en 1832 en est le parfait exemple). [...]
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