Gargantua, chapitres 23, 27, 50 et 57 - Rabelais (1534)

Thèmes abordés

Gargantua chapitres 23 27 50 57, Rabelais 1534, théâtre, scène comique, humanisme, Renaissance, idéal humaniste, glorification du savoir, scène de massacre, figure princière, Ponocrates

Résumé du document

L'humanisme au 16e siècle est un mouvement qui touche l'ensemble de l'Europe. Il existe un décalage entre le moment où l'esprit humaniste se développe en Italie et aux Pays-Bas et lorsqu'il se propage en France. Il existe sur une longue période. Le terme "Renaissance" est employé à partir du 17e siècle et non au 16e directement. La Renaissance désigne le réveil qui s'accomplit dans les lettres et les arts à la fin du 15e siècle et dans le courant du 16e siècle, sous la forme d'un retour à l'Antiquité. Elle s'inscrit dans le rejet du Moyen-âge. Le changement se fait d'une manière très progressive, la société était encore fortement marquée par le Moyen-âge.

Extraits

[...] Personnage récurrent dans l'oeuvre de Rabelais. Personnage opposé à l'image caricaturale des moines et de l'imagination monocle. Personnage qui relève du héros aux qualités démesurées et tranche avec son entourage Place de l'extrait dans les guerres Picrocholines S'inscrivent dans la rivalité entre Charles Quin et François premier caricaturée. Caricaturés par la figure de Picrochole Dans quelle mesure cette scène relève t elle de la parodie? I. UNE SCENE DE MASSACRE Un héros dont le nom est donné peu de fois. [...]

[...] • Prise de Constantinople par les Turcs en 1453. Ramener savants et manuscrits de Constantinople vers l'Europe : auteurs grecs et latins. Confrontation directe avec les textes. • Afflux considérable de richesses du fait des grandes explorations. Mécènes vont favoriser l'éclosion d'artistes. • Progrès scientifiques considérables notamment en médecine. Pratique de la dissection interdite par l'Eglise : connaissance beaucoup plus précise de l'être humain. Croquis anatomique de Da Vinci importants pour l'Art (changement de proportion à Harmonie du corps humain : microcosme qui reflète harmonie du macrocosme de l'univers. [...]

[...] Fin de guerre : retour à l'ordre : discours beaucoup plus élaboré et construit. Condition d'une paix durable pour assurer une continuité de l'ordre. Pardon aux vaincus «je vous absous et délivre» : grâce. S'appuie sur, vertu par propre à Gargantua, mais héritée de ses ancêtres : suit une tradition familiale. Humanisme aussi s'inscrit dans une longue tradition. Générosité «payés chacun pour 3 mois pour que vous puissiez » Pas ressemblant à l'attitude des vainqueurs généralement. Pas de dommages de guerre. Ne profite pas matériellement de sa victoire. [...]

[...] Education qui a construit Gargantua, il veut la partager. En mettant son propre précepteur à l'éducation du fils de son ennemi, il lui permet d'avoir du pouvoir sur l'autre royaume et avoir allié fidèle. II. Caractéristiques du prince humaniste énonçant ce discours Symétrique opposé au prince belliqueux et lui pose des valeurs humanistes. Tradition de l'héritage et lui pose des vers humanistes. Tradition de l'héritage transmettant ses valeurs, notamment via Ponocrates. Gargantua préfère laisser une trace dans leur mémoire, leur coeur plutôt que d'héritage des monuments dans le territoire vaincus. [...]

[...] Contraste entre Jean et les autres moines qui d'abord font preuve de lâcheté, puis de miséricorde pour confesser au lieu de les soigner : Inutile. L'inanité des victimes. Nom de tous les saint prononcés prouvant que la liste de saint insiste sur le manque de foi des victimes. Sorte de sacralisation des reliques. Attaques des reliques : le sacre de Chambery qui brule. «Quelques uns» alors que Jean tue tous les ennemis. Référence aux Croisades avec les moines soldats et le bâton de la croix et les fleurs de lys. [...]