La folie et la chose littéraire 1978, Shoshana Felman, Arthur Rimbaud, Gustave Flaubert, Henry James, Jacques Lacan, psychanalyse, lyrisme, folie et philosophie, folie et cliché, rhétorique, répétition romanesque
La folie dans notre société actuelle est considérée comme "connue" : étudiée dans toutes les sciences, on pense la connaître, elle est présente, mais reste en marge. La folie est importante, car elle ne pose plus la question de qui sait et qui ne sait pas, mais qu'est-ce que savoir ? À son époque, il y a une inflation sur discours de la folie. Mais si tout le monde en parle, c'est peut-être parce qu'une partie des fous se trouvent en nous. "Que la folie soit devenue, aujourd'hui, une communauté de lieu discursif n'est pas un de ses moindres paradoxes. Car la folie marque, en général, un lieu d'exclusion, le dehors d'une culture.
[...] » p si folie est lieu commun, ne peut plus être pensée comme à l'extérieur de notre société ; c'est la société dans son intégralité qui se trouve dans la folie. Après Foucault : folie est abs de langage. Or, on ne peut pas parler de la folie, mais uniquement parler sur la folie. Mais comment faire coïncider les deux ? Déjà, qu'est-ce que écrire sur le langage ? écrire la folie et sur la folie ne se retrouveraient pas dans l'écriture ? Littérature et folie fortement liée. Plus on veut libérer la folie, plus la littérature est enfermée. [...]
[...] Femmes = silence et folie, hommes = discours et raison. Tout le long du texte, la folle est assimilée à un animal, mais pas par rapport à elle, mais par rapport à la vision des hommes qui voudraient la soigner. La raison masculine représente un projet de maitrise, et la folie de Stéphanie représente la perte de sa féminité. Avec sa folie, Stéphanie ne serait plus femme ; or, pendant la guerre, elle ne l'était déjà plus : qu'est-ce alors qu'une femme ? [...]
[...] Sens de la psychanalyse ? Contradiction est le mode de l'inconscient, et donc le mode de la psychanalyse. L'imaginaire serait alors vecteur de sens. Il n'y a aucun rapport naturel ; il n'y a des rapport avec l'Autre que par « l'intermédiaire de ce qui fait sens dans la langue » (séminaire du 11/6/74). Il faut donc faire avec la contradiction ; la psychanalyse est une question, et remet en question, demande une recherche d'un nouveau statut du discours. Le sens : ce qui est présent à soi, c'est le forme du savoir de la conscience. [...]
[...] Dans Novembre, le cliché entame le statut même du récit. « PROSTITUTION ET LIEU COMMUN » Corps de la prostituée : accès aux remplacements et à la substitution, lieu commun de l'illusion et du désir. Paradoxe de cette histoire d'initiation, c'est que, le narrateur perd sa virginité dans la narration, mais n'a jamais été vierge dans l'écriture puisqu'elle appartient au lieu commun. Dans un autre sens, on est toujours vierge, parce qu'on ne peut jamais posséder sa lange. La prostituée s'appelle Marie prénom qui a de l‘importance. [...]
[...] Ecriture lacanienne garde une part littéraire. Amène à interpréter, « c'est-à-dire trébucher sur l'arbitraire du signe pour en apprendre, précisément, qu'il n'y a pas de hasard. La citation, démarquée dans le texte, est corps étranger, n'est alors pas sens mais signifiant. « ‘'NE VOIS-TU PAS QUE JE BRÛLE ?'' OU LACAN ET LA PHILOSOPHIE » Dans « l'instance de la lettre dans l'inconscient », Lacan « transfère » la découverte freudienne sur Saussure mélange linguistique et psychologie. Les philosophes, dans les critiques de ce texte, trouvent qu'il n'y a pas assez d'étapes, qu'il n'y a pas d'articulations. [...]
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