Les Fleurs du mal, Spleen LXXVIII, Charles Baudelaire, 1857, Spleen et Idéal, solitude, conscience morale, poème tragique, cynisme, espace vital et mental, caractéristiques du spleen
"Spleen" de Charles Baudelaire est un poème issu de la section "Spleen et Idéal" des "Fleurs du Mal", sorti en 1857. Il évoque le mal-être profond dont souffre Baudelaire. Le poète établit d'abord le récit d'une crise puis ses sentiments qui sont transmis à travers un réseau d'images fortes. Baudelaire décrit aussi un poème tragique. L'auteur fait le récit d'une crise, il fait une description cynique du spleen. Ses caractéristiques sont pour lui le rétrécissement de l'espace vital et mental, il y voit également un sentiment de persécution suggéré par des "correspondances" visuelles et auditives.
[...] Il évoque le mal-être profond dont souffre Baudelaire. Le poète établit d'abord le récit d'une crise puis ses sentiments qui sont transmis à travers un réseau d'images fortes et Baudelaire décrit aussi un poème tragique. I. Le récit d'une crise Baudelaire en fait une description clinique du spleen Les étapes • Strophes 1 à 3 : la montée de la crise : anaphore « quand » au début des strophes 1,2,3 et gradation dans la ponctuation à chaque fin de strophes : ; ; Cela donne ainsi un effet crescendo • 4ème strophe : l'explosion • 5ème strophe : les séquelles. [...]
[...] Et surtout la cacophonie (sonorités et hiatus) a. Qui anéantit Baudelaire • Importance du tiret au v.17 • Strophe 5 : Baudelaire abdique devant l'ennemi (crâne incliné v.20) 2. Le triomphe du spleen : victoire de l'Angoisse, défaite de l'espoir Le spleen est comparé à un tyran (despotique v.19), à un prédateur (drapeau noir v.20) qui condamne Baudelaire • A des idées morbides (longs corbillards v.17 ; atroce v.19) • Et à une souffrance aiguë, désespérée (longs v.17 ; lentement v.18) Conclusion : Spleen LXXVIII est un poème dramatique qui dépeint la montée de la crise (vers 1 à puis qui traduit es sentiments des poètes et est un poème tragique. [...]
[...] L'accent est mis sur : 1. La souffrance de Baudelaire : Donnée à comprendre par le champ lexical de la peine (gémissant v.3 ; cognant v.8, geindre v.16) et à entendre par des sonorités suggestives allitération en « s », assonance en « a » et diérèses a. Due à la sensation d'étouffement • Rétrécissement spatial (cercle v.3 ; cachot v.5 ; prison v.10) claustrophobie • Perte des points de repère : métamorphose du décor ; le solide devient liquide, thème de la putréfaction b. [...]
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