Montaigne, Les Essais, livre III, chapitre 6, Des Cloches, Plutarque, mal de mer, libéralité, munificence impériale, Nouveau Monde, voitures, guerre, Empire espagnol
Montaigne commence son chapitre par une définition de ce qu'est un grand auteur, des auteurs qui cherchent l'exhaustivité. Ils donnent de nombreux exemples non parce qu'ils y croient réellement, mais surtout parce qu'ils sont beaux. Comme ils (Montaigne dit "nous ") ne sont pas sûrs de détenir la vérité, ils accumulent les exemples en pensant que par chance la vérité s'y trouvera.
Montaigne enchaîne en rêvant donc de l'exemple de Plutarque qui définit le mal de mer. Il n'est pas d'accord avec la cause qu'il donne, mais il l'évoque tout de même. Plutarque pense que le mal de mer vient de la peur que l'on a de mourir. Montaigne donne une vision contraire sur la base de son expérience personnelle. Lorsqu'il navigue, il n'a pas peur de mourir.
[...] La libéralité Montaigne regrette une éducation qui en sa jeunesse était fort en vogue. Il était question pour les précepteurs d'apprendre aux jeunes princes le don, à ne penser que seul le don pourra être bien employé à la place de l'enrichissement personnel. Cela n'a que peu d'intérêt d'inculquer la libéralité puisque celle-ci dépend déjà du puissant et surtout sa valeur ne dépend pas du geste, mais encore une fois de celui qui peut se permettre de le faire. La justice est normalement dans les mains du monarque, mais la libéralité s'en mêle quand justement le roi délègue ses biens à un tiers qui en a donc la gestion. [...]
[...] La connaissance du passé La connaissance du passé permet de comprendre qu'il n'est rien d'unique ou de rare qu'il ne faut pas faire preuve d'ethnocentrisme. Au lieu de penser que notre monde court à sa perte, il faut penser qu'il se renouvelle. VII. Le Nouveau Monde Découverte d'un Nouveau Monde, jeune et enfant. Un monde dont personne ne connaissait l'existence dit Montaigne. La contagion de notre monde va apporter le déclin au nouveau venu. Ce ne sont pas nos qualités, toutes nos innovations, tout ce que l'on a construit qui les ont conquis. [...]
[...] Montaigne ne repasse à la 1ere personne pour donner son idée. On donne au spectateur le spectacle de leur propre richesse. Le peuple admet même l'idée qu'il peut regarder sans prendre part aux démonstrations de richesse, qu'il peut contempler l'argent en ignorant que c'est ce dernier qui devrait lui remplir le ventre. Que ce soit dans la justice dans la médecine, tout doit être voué à l'inférieur, à celui à qui on rend service. Il ne doit pas y avoir d'enrichissement personnel. [...]
[...] Le dernier paragraphe du chapitre propose d'en revenir aux voitures. Cette remarque est amusante puisque le chapitre porte sur les coches, mais le sujet n'a été abordé que sur quelques lignes. Discordance entre les titres de chapitres et le sujet du chapitre. Description des porteurs du roi du Pérou. Ils n'utilisaient pas de coche, mais un brancard d'or. [...]
[...] Selon Montaigne, les grandes âmes (dont il ne fait pas partie du coup) font preuve de reculs, sont calmes et ordonnées. Et, c'est souvent la peur qui produit les actes irraisonnés donc le danger. Il faut examiner le danger pour s'en éloigner, cette attitude va à l'encontre de ce qu'on nomme la crainte. Si M était soumis à la peur, elle le terrasserait puisque ce qui aurait pu faire perdre pied à son âme ne pourrait plus la remettre en place. [...]
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