Les Lumières, Encyclopédie, Diderot, Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Malesherbes, Madame de Pompadour, édit de Nantes.
Par philosophie des Lumières, on désigne les idées qui ont animé la vie intellectuelle en Europe au XVIIIe siècle. Il y a une certaine unité du mouvement des Lumières, mais on sait qu'il y a beaucoup de différences entre tel et tel auteur : par ex. : l'attitude des philosophes vis-à-vis de Dieu (Diderot athée, Voltaire y croit vaguement, Rousseau est vraiment croyant).
[...] Multiplicité On est passé de la lumière de la foi aux Lumières de la raison. Cette notion de multiplicité, ce pluriel, représente aussi un relativisme. On a adopté une conception + diversifiée, une vérité conquise par plusieurs. La notion de pluriel peut s'étendre aux différents secteurs abordés ; l'Encyclopédie est une référence (on y aborde lettres, sciences, politique, morale, etc). Le mouvement des Lumières touche pratiquement toutes les classes de la société (à l'exception peut être des paysans, et encore). [...]
[...] ( Pop restreinte mais qui a un fort pouvoir d'action et de diffusion, et qui possède un puissant réseau de relations nationales et internationales. Le public, les souscripteurs (ceux qui ont donné de l'argent avant que les volumes ne soient écrits, réalisés, pour le rendre viable). Il y a eu 4300 souscripteurs (à peu près même classe sociale que vu avant, mais aussi nb princes allemands, des Russes La presse a aussi accompagné ce succès et ceux qui combattaient ce projet lui ont apporté aussi un peu de publicité. [...]
[...] Pour eux il faut lutter contre la superstition et l'intolérance car cela empêche l'esprit de prendre les bonnes décisions. Ex : la révocation de l'édit de Nantes. Le rejet de la métaphysique : on fait prévaloir les notions d'empirisme, on s'éloigne des abstractions, on retourne au concret. On privilégie la connaissance que nous apportent les sens et moins les inspirations de l'ordre divin. Goût de découvrir le monde. Développement des voyages, on découvre notamment l'image du bon sauvage, qui apparaît chez Diderot, Rousseau. [...]
[...] On se met à observer les sociétés, l'homme lui même, les sauvages et on s'intéresse aussi à l'histoire des idées, à l'histoire tout court (Voltaire réflexion bcp + poussée sur l'histoire que d'habitude), et à la pédagogie (Rousseau). On essaye de cerner l'homme de toutes les façons possibles. L'homme du 18ème siècle est très proche de nous, il rêve d'un retour à la nature (comme l'homme du 21ème siècle) et pourtant malgré cette fascination de la nature il a une évolution de la technique de + en + poussée. Paradoxe qui nous relie au 18ème. [...]
[...] - La puissance des ennemis combattus par les philosophes (surtout institutions monarchiques et religieuses), et qu'il ne faut pas rester enfermé dans les arguments et les dogmes. - L'homme des Lumières est un intellectuel courageux, il défend ses idées et affronte le pouvoir : Diderot et Voltaire sont allés en prison ; Rousseau a été persécuté (par le pouvoir et par ses amis), il affronte la censure et l'intimidation (il paye de sa personne). Les philosophes des Lumières pensent que le meilleur gouvernement est une monarchie parlementaire. [...]
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