Le classicisme a débuté, selon les historiens, vers la seconde moitié du XVIIe siècle, voire plus précisément encore aux années 1660-1680. Le XVIIe siècle comprend deux versants : l'un baroque, l'autre classique. Louis XIV venait de monter au pouvoir sous une monarchie absolue de droit divin. Toutes les "fantaisies" du baroque vont disparaître pour laisser place à l'esthétique, la noblesse et à la forme. En d'autres termes, le classicisme pourrait se définir par une harmonie et un équilibre dans les œuvres, entre la pensée et l'expression (par opposition aux excès du baroque, de la préciosité, du burlesque).
Il prône donc l'ordre, la discipline et la régularité. Le respect des règles héritées des Grecs et des Romains, l'économie des moyens, le caractère mesuré oppose les œuvres classiques aux œuvres baroques basées sur l'abondance et l'émotion.
[...] Mais malgré cela, le poète ne laisse pas ses sentiments personnels s'immiscer, et de ce fait, son œuvre reste très classique Ainsi, comme le caractérise le classicisme, l'expression du Moi ne se fait pas, d'où le manque d'opinion et d'expression personnel de l'auteur. D'ailleurs, le fait que le sonnet soit en alexandrin et en rimes embrassées le montre bien. Malherbe décrit Caliste comme étant La beauté par excellence. Dans la 1ère strophe, il la décrit en général, de manière très rapide, sans trop parler de son physique. Tandis que dans la 2ième et la 3ième strophe, il se focalise surtout sur les détails (bouche, gorge, teint, Enfin, au dernier tercet, Malherbe pose 2 questions sans y répondre . [...]
[...] Plaire au public. Un souci de perfection (forme) : l'originalité de l'écrivain n'est pas dans le contenu mais dans le style. La perfection formelle aide à créer le plaisir esthétique. Ainsi, l'alexandrin deviendra le vers par excellence. Tirer une morale : certaines œuvres ont pour but d'« instruire le lecteur. En conclusion, le Classicisme a comme caractéristiques l'ordre, la simplicité, l'équilibre, l'éducation, la sobriété, l'harmonie, le sens de la mesure. François de Malherbe En 1551, période pendant laquelle le mot poésie avait une grande influence et où ce mot différenciait un simple noble d'une personne respectée et admirée, est né François de Malherbe, à Caen. [...]
[...] Il prône donc l'ordre, la discipline et la régularité. Le respect des règles héritées des Grecs et des Romains, l'économie des moyens, le caractère mesuré opposent les œuvres classiques aux œuvres baroques basées sur l'abondance et l'émotion. Ainsi, les idées principales du classicisme sont : Un souci de vérité et de naturel : On exige que l'art imite la réalité en étudiant le modèle vivant, le modèle qui se retrouve à tous les siècles, le modèle humain (seulement psychologique). Un souci du raisonnable, un respect de la vraisemblance et de la bienséance : On met l'accent sur les éléments nobles de l'humanité parce que la politesse et la réserve exigent qu'on n'étale pas certains défauts et hontes. [...]
[...] Il prône la rigueur et la pureté de la forme, et interdit les comparaisons fautives et les métaphores excessives. Ses vers sont nets du rythme, à savoir qu'ils sont composés en alexandrins dans des strophes de quatre, six ou dix vers. Avec en prime, une justesse et une richesse des rimes. Malherbe est considéré comme tyran des mots et des syllabes Il pousse la langue française jusqu'à sa perfection. Il correspond parfaitement à l'auteur classique de l'époque. Il meurt finalement à Paris le 16 octobre 1628 au service de Richelieu. [...]
[...] Mais c'est grâce à ces textes que Boileau s'est véritablement fait connaître. Ensuite, sans doute sous l'influence de son milieu, Boileau renonce à la satire et se mit alors à travailler à la composition d'un Art poétique, inspiré d'Horace. Cet ouvrage est un ensemble de règles dont la finalité serait de produire la beauté dans les ouvrages littéraires et fut publié en 1674, la même année que les Épîtres à que le Lutrin (chants I à IV). En 1667, Boileau reçoit, avec Racine, la charge honorifique d'historiographe, puis en 1684, il est élu à l'Académie française. [...]
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