Le thème de ce texte est la rencontre entre la nature et le narrateur. Sa fonction est une création originale par et avec le langage qui montre le monde de façon originale, inédite. Il ne s'agit pas d'une simple description d'un lieu ou d'un moment, mais d'une découverte du monde.
L'autre thème de ce poème est le rêve. Ce texte fonctionne comme le récit d'un rêve.
Nous verrons donc qu'au-delà de la simple description d'un lieu et d'un moment, on assiste à une création par le langage, ce sera d'ailleurs la problématique de cette lecture analytique.
Ce document permet de comprendre ce texte et de trouver des arguments pour un devoir ou encore un oral
[...] Rimbaud ne prend donc pas en compte cette notion d'inconscient que Freud a théorisé. Dans le texte de Rimbaud, on peut voir que c'est le poète qui créé ce qui l'entoure, cette création est associée à l'idée de mouvement. Le poète est au cœur de l'action : l.10 alors je levai un à un les voiles il dévoile quelque chose et on passe de l'immobilité au mouvement. L'idée de création est au cœur du texte. L'utilisation du merveilleux va être l'occasion pour Rimbaud d'un véritable travail sur le langage (métaphores, personnifications) - l'obscurité : il y a un point commun entre les rêves et les poésies : ils sont difficiles à comprendre. [...]
[...] Une expérience nouvelle, insolite. En utilisant l'analogie, la comparaison avec le rêve, l'auteur nous montrent que cette expérience va au-delà de la réalité. Dans ce texte, il utilise le registre du merveilleux, il nous invite donc à voir le monde d'une façon différente, d'un nouveau jour (Aube). A la fin du texte, l.16, un nouveau personnage apparait : l'enfant. La narration à la troisième personne nous fait penser que le narrateur est l'enfant. Nous pouvons retrouver dans cet enfant les idées suivantes : - l'enfant créer le monde, car il le découvre petit à petit - l'enfant voit le monde avec un regard différent de l'adulte. [...]
[...] Finalement, le lecteur doit élucider le texte, il doit en faire la lumière. Le titre du recueil : Illuminations et du texte : Aube, annonce d'ailleurs une idée de lumière avec son champ lexical. III) La création du monde. Ce texte propose une chose importante : le récit d'une expérience poétique de la création du monde. C'est le je du narrateur qui va créer cet univers qui apporte de la lumière. On peut penser que le poète entretient une rivalité avec l'aube qui elle aussi anime le monde. [...]
[...] D'autres indications chronologiques nous montrent une succession d'actions : encore première alors La progression dans l'espace est quant à elle développée par des termes qui désignent des lieux : palais eau bois Ces termes renvoient à l'idée d'un itinéraire : sentier allée (l.10). De plus, nous pouvons remarquer des verbes qui expriment le mouvement : j'ai marché courant Nous pouvons considérer que ce texte raconte un parcours effectué en une matinée. On considère le je comme le narrateur, mais aussi comme l'acteur. Cependant, la dernière phrase du texte vient éclairer son sens général, on peut alors penser que ce récit est le récit d'un rêve. II) L'interprétation du rêve. [...]
[...] Aube, Rimbaud. C'est un poème en prose qui utilise le passé simple et l'imparfait. Ce poème propose donc une forme de récit puisqu'on peut relever la présence du je qui est le je lyrique, du poète ou d'un narrateur à la première personne. Le thème est la rencontre entre la nature et le narrateur. Sa fonction est une création originale par et avec le langage qui montre le monde de façon originale, inédite. Il ne s'agit pas d'une simple description d'un lieu ou d'un moment, mais d'une découverte du monde. [...]
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