L'antithèse oppose vigoureusement la vie du noble en province et sa vie à la cour.
Lorsque les termes d'une double antithèse (sans appui/protégé ; libre/esclave) sont disposés selon le schéma A B / non B non A, on parle de chiasme (...)
[...] -le lieu pour la fonction qui y est attachée. Il est candidat à l'Élysée. La métonymie est un procédé de symbolisation qui permet un raccourci d'expression. Je le dis, vous pouvez vous confier, madame, A mon bras comme reine, à mon cœur comme femme ! HUGO La métonymie du bras pour la puissance et du cœur pour l'amour donne à l'expression des sentiments de Ruy Blas un caractère plus concret, plus frappant. La synecdoque Proche de la métonymie, elle consiste à remplacer un mot par un autre mot lié au premier par une relation d'inclusion (la partie pour le tout ou le tout pour la partie). [...]
[...] La périphrase Elle consiste à remplacer un mot par une expression de sens équivalent, qui évite une répétition ou donne une explication. Le fils de Pélée désigne Achille dans les poèmes d'Homère. Les figures d'atténuation La litote Elle dit le moins pour suggérer le plus. Ce n'était pas un sot, non, non, et croyez m'en/ Que le chien de Jean de Nivelle LA FONTAINE Cette litote souligne les qualités du chien. L'euphémisme Il atténue l'expression d'une idée ou d'un sentiment, souvent pour en voiler le caractère déplaisant. On dira ainsi rendre le dernier soupir pour éviter le verbe mourir. [...]
[...] peut en fait dénoncer la lâcheté de quelqu'un. Le paradoxe Il énonce une idée contraire à l'opinion commune afin de surprendre, de choquer, d'inviter à la réflexion. Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire. Boileau Cette formule paradoxale permet de présenter un nouveau visage de l'oisiveté. L'oxymore C'est la réunion surprenante dans une même expression de deux termes contradictoires. Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. CORNEILLE Par cet oxymore, le poète réussit à mêler deux impressions que notre raison habituellement sépare. [...]
[...] Le vieillard qui revient vers la source première, Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ; Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière. Hugo Les figures d'insistance L'hyperbole Elle amplifie les termes d'un énoncé afin de mettre en valeur un objet ou une idée. Elle procède donc de l'exagération et de l'emphase. On la trouve souvent dans des textes épiques. Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée. [...]
[...] RACINE L'image hyperbolique donne une dimension épique aux horreurs de la guerre. L'anaphore Procédé d'amplification rythmique, elle consiste à répéter le(s) même(s) mot(s) en tête de phrases ou de vers successifs. Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri." ARAGON L'anaphore amplifie dans ces vers le sentiment tragique de l'amour déchiré. L'énumération et l'accumulation L'énumération consiste à énoncer une à une les parties d'un tout. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture