En 1885, on assiste à la disparition d'Hugo et à l'apparition de Germinal. Voici, dans la France moderne et industrielle, "Les Misérables" de Zola. Ce roman de mineurs, c'est aussi l'Enfer dans un monde dantesque, où l'on "voyage au bout de la nuit". Mais à la fin du prodigieux itinéraire au centre de la Terre, du fond du souterrain où il a vécu si longtemps écrasé, l'homme enfin se redresse et surgit dans une révolte pleine d'espoir (...)
[...] Le début du paragraphe offre une description distante et réaliste, avec des indications (10 km, champ de betteraves), alors que dès la 2e phrase le romancier transpose le paysage. Il se décolle de la réalité. Ce mouvement du réalisme apporte une dimension épique, fantastique. Le site minier : Toute la description de Montsou est menée d'un point de vue interne. On trouve ce même glissement d'une description plate, peu caractérisée, qui signale la disposition des bâtiments. 1ère comparaison : "pareils à des lunes fumeuses". [...]
[...] En effet, le lecteur est mis dans la même position que le personnage principal. Il pénètre, arrive dans l'univers du roman, comme Etienne Lantier arrive à Montsou.(découverte des lieux et des autres personnages. Le point de vue Plusieurs points de vue sont adoptés. + Recherche du point de vue : verbes de perception, puis analyse du sujet. On remarque des passages qui apparaissent en point de vue interne, mais à la première phrase du roman, on est frappé par la position du narrateur : pas de nom pour le pers mais distribution de renseignements : noms de ville. [...]
[...] Attention donnée aux vêtements. Visage non décrit glissement plus facile au point de vue interne. + Point de vue interne Narrateur = personnage. Au cours du 1er paragraphe, au cours du 2ème et tout le 3ème. Le lecteur passe d'abord par une appréhension extérieure du personnage, puis il est invité à partager son opinion. Composition de l'extrait 1ers La plaine de Montsou - paysage naturel L'homme - personnage Paysage de la mine par ce personnage - Paysage industriel vu par le pers. [...]
[...] Lieu qui se transforme en la vision d'un monstre, la fosse devient un personnage qu'Etienne va devoir affronter. Caractère funèbre de la description. III - Le personnage : Ce qui frappe, c'est que le personnage est anonyme. Aucun portrait physique ou psychologique du personnage. Détails matériels, sensations, émotions. Le portrait est fait dans une perspective assez sobre. L'ouvrier : Attention portée aux vêtements : "petit paquet dans un mouchoir à carreaux". Attention portée aux tissus. Description style matérialiste. Détails matériels significatifs : "coton aminci" Personnage vêtu pauvrement, absence de fortune petit paquet dans un mouchoir. [...]
[...] Ainsi, il s'oppose à la perspective fantastique, mais aussi à la perspective que l'on trouve par exemple dans les romans romantiques, où l'accent sera mis sur les idées et les sentiments des personnages (nourriture, sexualité, maladie, argent). Notre-Dame de Paris (1831), Peau de Chagrin (1831), Le rouge et le Noir (1830) ni question de nourriture ni d'argent. Tout ce qui était considéré comme pas très noble était passé sous silence dans le roman, sauf chez les romanciers réalistes. Marchiennes est une ville qui existe (près de Lille), alors que Montsou n'existe pas (univers du romancier). La plaine du Nord Le début de la description est fait d'un point de vue externe, objectif. [...]
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