Commentaire composé d'un extrait de La Curée de Zola (chapitre 2). Extrait allant de "Deux mois avant la mort d'Angèle" jusqu'à" On dirait que le quartier bout dans l'alambic de quelque chimiste". Saccard et Angèle "découvrent" Paris en haut de la butte Montmartre.
[...] Comment annonce-t-elle les prémonitions de Saccard ? Dans une première partie, nous montrerons que cette scène est une scène de genre, réaliste. Puis, après avoir étudié la description de Paris faite par l'auteur dans une seconde partie, nous nous intéresserons aux ambitions et aux prémonitions de Saccard, révélées implicitement dans cet extrait. Cet extrait du chapitre II du roman constitue une scène de genre : en effet, l'auteur nous décrit une scène de vie ordinaire, ici celle de deux personnes qui vont dîner dans un lieu romantique. [...]
[...] C'est d'ailleurs une grande joie pour Angèle qui adorait manger au restaurant Saccard rêve d'argent en voyant les pièces d'argent tomber du ciel. Cette scène de vie ordinaire pourrait être peinte et c'est pour cela que c'est une scène de genre. Dans cet extrait apparaissent deux personnages : Saccard et sa première femme Angèle. Saccard semble être une personne qui prend des initiatives, qui prend les devants. Il est très actif et réalise presque toutes les actions de l'extrait : il mène Angèle au restaurant il l'avait menée l ‘attabl[e] , il se lève , sourit s'accoud[e] . [...]
[...] Il y a trois occurrences du mot or , preuve qu'il n'est pas anodin. La poussière d'or fait allusion au mythe de Danaé (mythologie grecque ) ; la rosée d'or et les pièces de vingt francs renforce l'impression que le thème de l'argent est important. Dans ce coin d'une cité des Milles et une Nuits, Saccard voie des bénéfices énormes, considérables. L'immensité de la fortune à réaliser est appuyée par des termes comme beaucoup tout ou encore dans la métaphore de la pluie d'or Saccard est en admiration devant cette ville ou tout est à profusion. [...]
[...] Zola le fait s'exprimer au style direct ce qui lui donne de l'importance. Euphorique et enthousiaste égaya rit heureu[x]), il apostrophe sa femme Oh ! Vois Vois- tu ? Le spectacle de Paris qu'il compare à une cité des Milles et une Nuits, le rend galant, attentionné, tendre ému. La féerie s'empare de lui (il semble tomber sous le charme de Paris, en lui lançant des regards de convoitise) et de sa femme. Angèle joue le rôle d'un personnage secondaire dans l'extrait. [...]
[...] Le narrateur parle ici de coucher de Soleil , de rayon de lumière. Il emploi aussi des verbes comme brille[r] flamber ou le mot resplendissant qui suggèrent aussi une lumière unique. Une des principales caractéristiques de l'impressionnisme est de ne pas appuyer les contours ; brume nuage larges et verdure suggèrent ainsi des masses informes, sans contours. L'automne et le coucher de Soleil réunis donnent un spectacle magique , où brume et trouées de lumière se mélangent, laissant apparaître une palette de couleurs exceptionnelles. [...]
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