Dans ce chapitre VI, Renée vient d'être découverte par son mari dans les bras de son amant Maxime qui est son beau-fils. Cependant son mari Saccard ne semble pas réagir devant cet inceste car Renée vient de signer les papiers qu'il attendait. Maxime et son père viennent de quitter la pièce comme si de rien n'était. Et, il laisse Renée seule dans le silence face à elle-même face à son miroir (...)
[...] A partir de l'expression, la folie montait et Renée n'est plus le sujet des verbes. Le pronom personnel elle réapparaît, celui-ci est la plupart du temps relié à des idées négatives. Par exemple : elle ne savait plus ce qui exprime une perte de savoir, elle avait honte d'elle elle refuse donc sa propre image, son propre corps. Les questions rhétoriques comme qui donc l'avait marquée ainsi ? et qui l'avait mise nu dans ce débrayé de filles qui se découvre jusqu'au ventre ? [...]
[...] Cette nudité qui à priori n'est pas choquante annonce une autre sorte de nudité, plus choquante qui est suggérée par le vêtement qui montre au lieu de cacher. En effet, elle porte un vêtement transparent fait avec un tissu extrêmement léger : la gaze et porte un maillot très collant qui dévoile les formes de son corps. Cette impression de mort et cette nudité font que Renée ne reconnaît pas son propre corps. Celui-ci ne semble pas lui appartenir. En faite, cette impression de dépossession et du à un phénomène de déroulement. [...]
[...] autoportrait La haute glace de l'armoire va permettre un portrait en entier et non pas seulement du visage lui-même et c'est une étrange femme que Renée découvre devant elle. Le portrait très construit qui va suivre le regard du personnage en suivant un mouvement de haut en bas. Ce regard va alors s'attarder sur une suite de détails qui vont constituer une énumération. C'est ainsi que nous avons : les cheveux jaune puis les tempes et la nuque puis ensuite, nous avons : front Le regard arrive ensuite aux yeux quelle va redéfinir avec ces yeux de myope qui semblaient morts Elle parle également de ces lèvres qui l'étonnent par leur pâleur. [...]
[...] Chap VI, La Curée, Zola Biographie de Zola. La Curée est le 2nd volume du cycle des Rougon-Macquart qui dépeint l'ascension d'Aristide Saccard, riche spéculateur, marié en seconde noce à une jeune femme : Renée. Dans ce roman publié en 1872, Zola veut dépeindre l'histoire d'une famille sous le 2nd Empire. Il va dévoiler les mœurs d'une certaine bourgeoisie avide de pouvoir et d'argent. Dans ce chapitre VI, Renée vient d'être découverte par son mari dans les bras de son amant Maxime qui est son beau fils. [...]
[...] Sans doute dû à l'hérédité mais accentué par la société dans laquelle elle vit. C'est la 1ère fois que Renée s'interroge aussi longuement sur elle même, elle découvre qui elle est réellement et ce que la société à fait d'elle. Bien qu'elle soit responsable et à l'origine des relations incestueuses qu'elle a entretenu avec Maxime, elle comprend qu'elle est soumise à des forces qui la dépasse et la rende esclave. Cet autoportrait trouvera sa conclusion dans les dernières pages, lorsqu'elle mourra seul, malade et abandonné de tous. [...]
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