Le titre Germinal évoque le nom d'un mois du calendrier révolutionnaire, le mois de la germination. L'histoire est celle d'un jeune chômeur, Étienne Lantier, qui embauché comme mineur, découvre à la fois la vie très difficile des ouvriers de la mine et les idées sociales qui cheminent dans le prolétariat. Après l'échec d'une grève qu'il a organisée, il devra partir, meurtri, mais aussi mûri par l'expérience, non sans avoir semé les graines d'un avenir plus juste et peut-être plus heureux. L'incipit du roman retrace son arrivée, de nuit, à la mine.
L'incipit de Germinal présente un personnage anonyme, en situation de déplacement, la nuit, dans un contexte inhospitalier. Le récit narre au passé l'évolution spatiale et chronologique de ce protagoniste inconnu. Ce parti pris narratif permet de découvrir les lieux et de dresser le portrait en action d'un personnage, à la recherche d'un travail, d'un gîte et d'un peu de chaleur.
(...) À l'intérieur d'un décor donné dés les premiers mots, sous la forme d'un complément circonstanciel "Dans la plaine rase" se précise un itinéraire. Celui-ci est marqué par l'indication d'une voie de communication et d'une longueur : "grande route", "dix kilomètres". Le déplacement du personnage est rendu par des repères relatifs à sa situation, comme "devant lui", "sur la gauche" ou par des précisions sur son point de départ et sa destination. Les noms propres permettent ainsi une identification géographique "de Marchiennes à Montsou", "de Marchiennes", "à deux kilomètres de Montsou". Ces données forment un effet de réel et permettent d'inscrire le récit dans une typographie et dans une durée qui est elle-même transcrites par les indications temporelles (...)
[...] Celle-ci est marquée dans la description qui est faite de lui. L'inadaptation de ses vêtements usés coton aminci l'absence de bagages (en tout et pour tout quelques affaires dans Un petit paquet s'expliquent par une situation bientôt précisée : le chômage et l'errance. L'expression tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte souligne par la triple négation (l'adjectif de connotation négative et la reprise de sans le caractère misérable d'une condition génératrice de souffrance. L'incipit s'achève sur l'image d'une pause, dans le déplacement, et peut-être dans la souffrance. [...]
[...] Commentaire composé. Plan Texte Introduction Les relations spatio-temporelles Le paysage La chronologie du déplacement Les verbes de mouvement Un univers hostile La nudité des lieux La violence des éléments Un personnage en situation Un être anonyme et solitaire Un pauvre Conclusion Texte. Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. [...]
[...] Le récit narre au passé l'évolution spatiale et chronologique de ce protagoniste inconnu. Ce parti pris narratif permet de découvrir les lieux et de dresser le portrait en action d'un personnage, à la recherche d'un travail, d'un gîte et d'un peu de chaleur. Les relations spatio-temporelles. L'incipit se structure selon le e texte est construit en fonction du périple du personnage: le lecteur en est averti par les indications de lieu, de temps et par la récurrence des verbes de mouvement. [...]
[...] Le contexte est indiqué dès le début du récit : sous la nuit sans étoiles». Le temps est ensuite précisé par des indications relatives : l'heure approximative du départ, vers deux heures», la durée de la marche au moment de la découverte des lumières Depuis une heure». D'autres précisions viennent s'insérer dans le récit, apportant des informations sur le personnage après le lever du jour D'abord», puis». Les indications spatiales et temporelles permettent de situer un déplacement lui-même souligné par la récurrence des verbes de mouvement. [...]
[...] Le titre Germinal évoque le nom d'un mois du calendrier révolutionnaire, le mois de la germination. L'histoire est celle d'un jeune chômeur, Étienne Lantier, qui embauché comme mineur, découvre à la fois la vie très difficile des ouvriers de la mine et les idées sociales qui cheminent dans le prolétariat. Après l'échec d'une grève qu'il a organisée, il devra partir, meurtri, mais aussi mûri par l'expérience, non sans avoir semé les graines d'un avenir plus juste et peut-être plus heureux. [...]
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