Tout au long de cet extrait, pour permettre au lecteur de vivre la scène comme s'il y assistait, pour bien se la représenter, Emile Zola a structuré son écrit alternant description et dialogue. En effet le lecteur voit bien ici l'importance du discours direct (...)
[...] Et il montrait les mineurs exploités, supportant à eux seuls les désastres des crises, réduits à ne plus manger, dés que les nécessités de la concurrence abaissaient le prix de revient. Non! le tarif de boisage n'était pas acceptable, il n'y avait là qu'une économie déguisée, on voulait voler a chaque homme une heure de son travail par jour. C'était trop cette fois, le temps venait où les misérables, poussés à bout, feraient justice. La foule, à ce mot de justice, secouée d'un long frisson, éclata en applaudissements, qui roulaient avec un bruit de feuilles sèches. [...]
[...] Comme par exemple à la ligne 6 souffert inutilement ou, l'éternelle misère à la ligne ou bien encore cette tyrannie [ ] qui affamait le travailleur ? (ligne 8-9). D'autres expressions témoignent encore de l'importance de ce champ lexical comme les mineurs exploités, supportant à eux seuls les désastres des crises, réduits à ne plus manger. (ligne 11-12), ou bien encore une forme nouvelle de l'esclavage à la ligne 27 et tant de sang et de misère à la ligne 28-29. Toutes ces expressions montrent bien la misère des ouvriers, les difficiles conditions de vies que mènent les mineurs. [...]
[...] En effet le lecteur a une description bien précise du groupe d'ouvriers écoutant Etienne Lantier, lui permettant ainsi de mieux se l'imaginer. Emile Zola oppose ici très clairement la foule tantôt silencieuse, tantôt bruyante ce qui provoque un contraste comme en témoignent des expressions tels que silence profond à la ligne 1 ou, La foule, [ ] se taisait dans la nuit à la ligne ou bien encore cette parole qui lui étouffait le cœur à la ligne 2 et également à la ligne 2 l'on entendait que son souffle désespéré. [...]
[...] Commentaire composé extrait de germinal d'Émile Zola, chapitre de un silence profond a tant de sang et de misère Un silence profond tomba du ciel étoilé. La foule, qu'on ne voyait pas, se taisait dans la nuit, sous sette parole qui lui étouffait le coeur; et l'on n'entendait que son souffle désespéré, au travers des arbres. Mais Etienne déjà, continuait d'une voix changée. Ce n'était plus le secrétaire de l'association qui parlait, c'était le chef de la bande, l'apôtre apportant la vérité. [...]
[...] la mine vous appartient, à vous tous qui, depuis un siècle, l'avez payée de tant de sang et de misère! Cet extrait du chapitre 7 du roman Germinal édité en 1885 et écrit par Emile Zola expose un conflit entre mineurs en grève et la compagnie minière. Le personnage principal, Etienne Lantier, mineur, dirige les ouvriers qu'il incite, qu'il appelle à la grève lors d'un regroupement clandestin. Le lecteur remarquera la structure de ce texte et la dénonciation que fait l'auteur su la misérable vie que mènent les ouvriers des mines dans la deuxième moitié du XIXème siècle. [...]
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