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Le chapitre 3 que nous analysons se situe dans la 7ème partie. Dans cet extrait, nous pouvons assister à l'anéantissement de la mine, le Voreux, après le sabotage de Souvarine, un anarchiste. L'intérêt de ce texte est de raconter la mort du Voreux. Comment Zola met-il en scène la destruction puis la mort de la mine ? Dans un premier temps, nous démontrerons que ce texte est un récit haletant puis dans un second temps nous montrerons l'agonie du Voreux et enfin nous verrons la mort de celui-ci et qu'elle entraine la fin d'un univers.
I) Nous pouvons tout d'abord dire que cet extrait est au passé simple et à l'imparfait comme le prouve "sentit, emporta, devait, aurait". Cela montre que c'est un texte narratif qui possède une chronologie des évènements par la présence d'adverbes comme "d'abord, puis". Cette chronologie nous prouve que la mort du Voreux est expliquée de façon détaillée et organisée pour accentuer le côté haletant du texte.
On peut trouver des actions soudaines "brusquement" et des actions longues, une attente "au bout de cette heure de répit, depuis sept heures". Cela prouve un contraste qui fait durer la mort du Voreux, accentue le suspense.
Le point de vue utilisé est interne, on voit par les yeux de M. Hennebeau, ses sentiments, son attente sont précisément exprimés "l'attente devint insupportable, l'attente redoublait l'angoisse". Avec le point de vue interne, nous ressentons mieux la peur des ouvriers, leur attente qui au fur et à mesure devient insupportable.
Dans le texte, le champ lexical militaire est présent comme le montre "criblage, détonation, canonnant, boulet, voler en poudre". L'auteur veut nous donner une vision de la guerre pour montrer la dureté de l'action, la violence de cette scène, de cette mort (...)
[...] Germinal est le 13ème livre des Rougon-Macquart écrit en 1885. Germinal raconte la vie et les conditions des mineurs lors d'une grève, dans le nord de la France, à Montsou. Le chapitre 3 que nous analysons se situe dans la 7ème partie. Dans cet extrait, nous pouvons assister à l'anéantissement de la mine, le Voreux, après le sabotage de Souvarine, un anarchiste. L'intérêt de ce texte est de raconter la mort du Voreux. Comment Zola met-il en scène la destruction puis la mort de la mine ? [...]
[...] Cela prouve un contraste qui fait durer la mort du Voreux, accentue le suspense. Le point de vue utilisé est interne, on voit par les yeux de M. Hennebeau, ses sentiments, son attente sont précisément exprimés "l'attente devint insupportable, l'attente redoublait l'angoisse". Avec le point de vue interne, nous ressentons mieux la peur des ouvriers, leur attente qui au fur et à mesure devient insupportable. Dans le texte, le champ lexical militaire est présent comme le montre "criblage, détonation, canonnant, boulet, voler en poudre". [...]
[...] Nous pouvons donc constater une personnification de la mine "convulsions du sol, se culbutaient, s'écrasaient, membres écartelés". Cette personnification peut même être qualifiée d'hyperbolique "lutter contre la mort". Avec la présence d'une personnification hyperbolique, l'auteur veut comparer la mine à "une bête mauvaise" en train de mourir afin que nous puissions rapprocher sa mort à celle d'un être humain. Qui plus est, la présence du champ lexical de l'agonie "lutter, écartelés, disloqués, expirait, s'enfonça" renforce l'idée d'une mort lente, d'une souffrance. Le Voreux met plusieurs heures à sombrer. [...]
[...] Donc la fonction poétique est associé à la fonction esthétique. Nous avons vu comment Zola dépeint l'agonie du Voreux, ce qui nous emmènera vers sa mort. III) Nous pouvons distinguer un champ lexical de la mort "creva, lutter contre la mort, fini, ne soufflait plus". Cela montre bien la fin du Voreux. Zola veut nous faire voir la destruction de la mine pour montrer qu'elle entraine la fin d'un univers, la fin des souffrances pour les mineurs "gorgée de chair humaine". [...]
[...] C'est donc la fin logique du roman. Nous venons donc de voir la mort de la mine et la mort de l'univers des mineurs car c'est la fin des souffrances dans le Voreux mais qui recommencera ailleurs. Donc nous avons vu comment Zola montre que ce récit est haletant, puis l'agonie du Voreux et enfin la mort de celui-ci et qu'elle entraine la fin d'un univers. C'est une fin logique pour le roman mais comment Claude Berri a pu réaliser ce film, l'histoire et le décor peuvent -ils être aussi réalistes ? [...]
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