L'extrait proposé est l'incipit de L'Assommoir de Zola. On y découvre les ruines chez elle, le soir, pendant la nuit, attendant son mari. Elle scrute la rue par la fenêtre et se lamentent.
Tout comme le roman, cet ami typique réaliste qui est cependant très mouvementé.
On est tout de suite plongé dans l'histoire, notamment grâce à l'importance de la description dans cet extrait. Nous étudierons tout d'abord le réalisme de l'incipit, puis le côté mouvementé de celui-ci (...)
[...] Ce sont deux images un peu opposées et qui la rendrait triste. Gervaise, en se réveillant, ravive l'action : elle s'était assoupie ; Quand Gervaise s'éveilla ; Raidie, les reins brisés, elle éclata en sanglots le mouvement dans cet incipit passe aussi par les mouvements de Gervaise : elle le guettait par la fenêtre ; elle resta assise au bord du lit ; elle faisait le tour de cette misérable chambre ; elle retourna s'accouder ; elle entendait ; elle regardait ; elle fouillait Son stress se ressent et se transmet, elle bouge beaucoup Une atmosphère stressante. [...]
[...] En plus de Gervaise, l'environnement est réaliste. On découvre les lieux connus de Gervaise : veau à deux têtes un restaurant où ils mangent souvent, ce nom de restaurant connote la simplicité, un restaurant des bas quartiers. Gervaise pense aussi au bal du grand balcon un lieu de fête populaire. La ville est un élément important dans cet incipit boulevard de la chapelle ; à gauche de la barrière Poissonnière ; Boulevard de Rochechouart» ; devant les abattoirs L'hôtel est donc situé dans un endroit assez sale, pas très loin des abattoirs, la description que fait Gervaise de l'hôtel nous permet de voir dans quel état il se trouve une masure de deux étages, peint en rouge lie- de-vin jusqu'au second, avec des persiennes pourries par la pluie l'hôtel est donc mal éclairé, vétuste La description de la scène. [...]
[...] C'est là qu'intervient l'action réaliste. Gervaise l'attend, elle semble perdue elle avait attendu ; elle guettait Elle est attachée à cet homme sans qui elle est perdue elle eu une nouvelle crise de sanglots elle pleure car elle est perdue, c'est une réaction un peu enfantine. La réaction de Gervaise et mouvementée : elle pleure, s'imagine des scénarios : tout d'abord qu'il la trompe elle croyait l'avoir vu [ ] elle avait aperçu la petite Adèle, une petite brunisseuse qui dînait à leur restaurant [ ] les mains ballantes comme si elle venait de lui quitter le bras pour ne pas passer ensemble sous la clarté crue des globes de la porte Ensuite, Gervaise s'imagine que Lantier a eu un accident elles fouillaient les angles écartés, les coins sombres, noirs d'humidité et d'ordures avec la peur d'y découvrir le corps de Lantier, le ventre troué de coups de couteau. [...]
[...] Lantier n'était pas rentré. Pour la première fois, il découchait. Elle resta assise au bord du lit, sous le lambeau de perse déteinte qui tombait de la flèche attachée au plafond par une ficelle. Et, lentement, de ses yeux voilés de larmes, elle faisait le tour de la misérable chambre garnie, meublée d'une commode de noyer dont un tiroir manquait, de trois chaises de paille et d'une petite table graisseuse, sur laquelle traînait un pot à eau ébréché. On avait ajouté, pour les enfants, un lit de fer qui barrait la commode et emplissait les deux tiers de la pièce. [...]
[...] La description de Gervaise La description de la scène. Conclusion II) Un incipit mouvementé Introduction 1. Un personnage perturbé Une atmosphère stressante. Conclusion Conclusion Générale Commentaire : Introduction: L'extrait proposé est l'incipit de l'Assommoir de Zola. On y découvre les ruines chez elle, le soir, pendant la nuit, attendant son mari. Elle scrute la rue par la fenêtre et se lamentent. Tout comme le roman, cet ami typique réaliste qui est cependant très mouvementé. [...]
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