L'assommoir, d'Émile Zola est un roman naturaliste (c'est-à-dire un roman réaliste qui dénonce un phénomène de société : ici l'alcoolisme) qui peint la vie des gens (modestes, voir pauvres). Le roman naturaliste et surtout présent au XIXe siècle. Dans l'extrait proposé, Gervaise découvre "l'Assommoir", nous allons étudier comment par l'intermédiaire de Gervaise l'assommoir nous est décrit, et la différence avec la description de mes bottes. Nous étudierons aussi pourquoi ce roman est naturaliste donc réaliste, et nous étudierons le côté fantastique dans la description de l'assommoir (...)
[...] C'est un peu la vie de ces gens, qui travaillent pour nourrir leur famille, qui travaillent mais souffrent en silence. Zola, peint à travers cet alambic, le portrait de ces gens dans ce bar. Zola insiste sur la personnification : l'alambic [ . ] sans une gaieté laisser couler sa sueur d'alcool Le rôle de cette description. Cet alambic, c'est donc la personnification de tous ces gens qui boivent pour oublier leur calvaire, qui travaille pour se nourrir, qui souffre en silence. [...]
[...] Conclusion générale : Zola, dans cet extrait, dénonce l'alcoolisme, mais aussi l'exploitation humaine à travers la description de l'alambic. Le fait que cette description soit réalisée par plusieurs points de vue, permet de voir la variété du langage de l'époque, les différents problèmes de l'époque, ce que permet un texte réaliste. Cette description fantastique de l'alambic à la fin de l'extrait, a donc un double rôle : celui de nous montrer que le roman n'est pas qu'un simple roman réaliste, et celui de nous montrer que ce roman est un roman naturaliste car ils dénoncent un phénomène de société : ici l'alcoolisme. [...]
[...] Il avait un rire de poulie mal graissée, hochant la tête, les yeux attendris, fixés sur la machine à soûler. Tonnerre de Dieu ! elle était bien gentille! Il y avait, dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours. Lui, aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud, l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame! il ne se serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à coudre de ce roussin de père Colombe! [...]
[...] Sujet: Vous ferez le commentaire d'un extrait de l'Assommoir, La découverte de l'alambic Texte étudié : Et elle se leva. Coupeau, qui approuvait vivement ses souhaits, était déjà debout, s'inquiétant de l'heure.Mais ils ne sortirent pas tout de suite; elle eut la curiosité d'aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, le grand alambic de cuivre rouge, qui fonctionnait sous le vitrage clair de la petite cour; et le zingueur, qui l'avait suivie, lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces de l'appareil, montrant l'énorme cornue d'où tombait un filet limpide d'alcool. [...]
[...] Et les camarades ricanaient, disaient que cet animal de Mes-Bottes avait un fichu grelot, tout de même. L'alambic, sourdement, sans une flamme, sans une gaieté dans les reflets éteints de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris. Alors, Gervaise, prise d'un frisson, recula; et elle tâchait de sourire, en murmurant : " C'est bête, ça me fait froid, cette machine la boisson me fait froid. [...]
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