L'assommoir est un roman très représentatif du registre réaliste auquel Zola appartenait, il dépeint dans un souci de vérité, les tares de la société en dénonçant les ravages de l'alcoolisme, les conditions délétères et misérables dans lequel le monde ouvrier de l'époque vivait. Zola exhibe des protagonistes au caractère bien déterminé pouvant s'assimiler sans difficulté à la population prolétaire du 19eme siècle comme Coupeau, l'alcoolique récidiviste, Gervaise Macquart, l'alcoolique paresseuse et Auguste Lantier, l'infidèle.
Comment Zola dresse un tableau réaliste de la condition ouvrière au 19ème siècle ?
Dans un premier temps nous montrerons comment Zola à travers cet extrait dresse un tableau réaliste "d'une famille sous le second empire" ensuite nous verrons quelle emprise a l'alcool sur le ménage Coupeau.
I - Une scène réaliste de la classe ouvrière
1) Des personnages "clichés"
Dans L'Assommoir, le monde du travail ouvrier est un des thèmes principaux. En effet les personnages phares exercent tous une profession de ce milieu, le champ lexical du travail est très présent puisque Gervaise est "blanchisseuse", Coupeau est couvreur-zingueur, Auguste est tanneur puis chapelier.
2) Un nouveau membre dans le ménage des Coupeau : l'alcool
Le champ lexical de l'alcool est omniprésent vers la fin de L'Assommoir et notamment dans cet extrait : "un fouet", "chopine d'eau de vie" "verre de consolation" "vitriol", "son verre" et "son liquide" ces substantifs et expressions insistent fortement sur l'importante place qu'exerce ce poison dans le ménage des Coupeau. L'alcool est humanisé, on utilise ici des figures de style telle la personnification : "mais le verre, malgré son effort, dansait le chahut, sautait à droite, sautait à gauche avec un petit tremblement pressé et régulier" (...)
[...] Cet extrait se situe à la fin du roman, il évoque la misère que subit le ménage Coupeau après avoir connu la prospérité (maison de la Goutte d'or) leur décadence et l'addiction à l'alcool. Cette œuvre naturaliste décrit l'histoire d'une femme adultère, sous le second empire contrainte à élever ses deux garçons toute seule dans la misère, à devenir blanchisseuse pour gagner sa vie et à côtoyer l'alcool qui deviendra son meilleur ennemi au fil du temps. L'assommoir est un roman très représentatif du registre réaliste auquel Zola appartenait, il dépeint dans un souci de vérité, les tares de la société en dénonçant les ravages de l'alcoolisme, les conditions délétères et misérables dans lequel le monde ouvrier de l'époque vivait. [...]
[...] Sa visée dénonciatrice a pour but de frapper l'attention de l'interlocuteur, pour cela Zola a usé d'hypotyposes et de formes imagées très rationnelles. La tonalité de l'ouvrage est pathétique puisqu'on veut attiser la pitié des lecteurs. A plusieurs reprises on nous évoque la souffrance physique et morale de Coupeau et de Gervaise ainsi que la misère dans laquelle ils vivent, qui les a poussées à s'alcooliser pour oublier quelques instants cette réalité si dur. En conséquent, ce prédateur les finira avec le temps, un à l'hôpital et l'autre dans une cage d'escalier. [...]
[...] En effet c'est dans ce bar que Coupeau deviendra alcoolique et que Gervaise goutera plusieurs fois à l'alcool jusqu'à en devenir elle-même dépendante, c'est ainsi qu'elle sera victime de la paresse, de la gourmandise et de l'ivresse. Elle s'assommera indirectement à cause de l'alcool, l'Assommoir est alors évoqué au sens propre du terme comme une arme servant à tuer. Conclusion] Pour conclure, on remarquera que Zola a voulu à travers cet extrait nous montrer les méfaits de l'alcool ainsi que la misère de l'époque. [...]
[...] La misère, origine de la décadence Dans l'Assommoir, le langage argotique est beaucoup utilisé, il reflète le niveau social des personnages, le temps est un marqueur temporel régulier, on observe la répétition du nom heure» en l'espace de 2 lignes. (l.2 et l.4) L'aisance que possédait le couple avant la misère est caractérisée de manière péjorative sa vilaine graisse jaune des premières années avait fondu la pauvreté ambiante dans le foyer familial est visible grâce aux descriptions réaliste que nous apporte Zola, il se plombait avec des tons verts de macchabée pourrissant dans une mare son estomac se barrait, ses dents molles refusaient de mâcher II- La déchéance Un mode de vie décalé Zola adopte un point de vue interne, on nous rapporte les ressentis de Coupeau ainsi que ses hallucinations visuelles et auditives : les oreilles bourdonnantes, les yeux aveuglés d'étincelles. [...]
[...] Développement] I Une scène réaliste de la classe ouvrière Des personnages clichés Dans l'Assommoir, le monde du travail ouvrier est un des thèmes principaux. En effet les personnages phares exercent tous une profession de ce milieu, le champ lexical du travail est très présent puisque Gervaise est blanchisseuse Coupeau est couvreur-zingueur, Auguste est tanneur puis chapelier. Un nouveau membre dans le ménage des Coupeau : l'alcool Le champ lexical de l'alcool est omniprésent vers la fin de l'Assommoir et notamment dans cet extrait : un fouet «chopine d'eau de vie verre de consolation vitriol son verre et son liquide ces substantifs et expressions insistent fortement sur l'importante place qu'exerce ce poison dans le ménage des Coupeau. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture