Voltaire, "Zadig", "Les Disputes et les Audiences"

Résumé du document

Plan détaillé de commentaire composé d'un extrait de Zadig, conte philosophique écrit par Voltaire. Le passage étudié concerne la dénonciation des querelles religieuses et est intitulé les Disputes et les Audiences.

Extraits

[...] La présentation des querelles sont longues alors que leur résolution est réellement courte. Images manichéennes : orient d'hiver orient d'été mage blanc mage noir parallélisme de la structure du texte. L'utilisation du passé simple démontre que les querelles sont immédiatement résolues par la tolérance qui est proposée par le texte. En effet, le problème n'est pas la religion, mais les querelles religieuses. Ils se disputent alors qu'ils sont d'accord. orient d'hiver = couchant d'été B. Zadig ou le bon gouvernement. expédier : les conflits doivent être réglés rapidement, alliant action et explication. [...]

[...] Comédie : rire sur les défauts humains. Tragédie : rôle à jouer dans son destin. Le gouvernement de Zadig est un bon gouvernement car il reste à sa place : il n'est ni jaloux, ni envieux, et sait rester modeste. Conclusion : Voltaire utilise toutes les ressources du conte oriental pour emmener son lecteur dans une transposition de l'Europe en Orient, ce qui lui permet de dénoncer ses travers et donner une leçon de tolérance religieuse ainsi qu'une proposition de la façon de bien gouverner. [...]

[...] Zadig les Disputes et les Audiences. Introduction : Le XVIIIème siècle est le siècle des Lumières, des philosophes qui prônent l'usage de la Raison avant tout, mise au service de grandes causes permettant à l'Homme d'atteindre le bonheur. Cet enjeu philosophique prendra la forme d'un conte philosophique comme Candide ou Zadig, contes les plus connus de Voltaire. A travers le personnage de Zadig confronté aux querelles religieuses, Voltaire aborde deux thèmes principaux des Lumières : le gouvernement et la religion. [...]

[...] Les différentes hyperboles nous montrent que Zadig est au centre de tout, mais il n'est apprécié que parce qu'il est vizir. Voltaire se moque du peuple en n'employant que des termes collectifs tous les hommes toutes les femmes La foule croit en lui aveuglément et n'a pas de pensée propre, et est influençable, comme le roi et la reine. L'envieux et sa femme ne font que critiquer la forme et non le fond, ce sont les seuls au discours direct. II. La société selon Voltaire / Zadig. A. Dénonciation des querelles religieuses. [...]