Lecture analytique du passage de la danse dans Zadig de Voltaire (de "ce bon prince était toujours..." à "...appelée le corridor de la tentation"). L'explication est réalisée suivant deux parties principales, elles-mêmes composées de sous-parties.
[...] Un réquisitoire en forme de plaidoyer a. L'apparence d'une démonstration logique Dans ce texte, Montesquieu fait un réquisitoire en forme de plaidoyer pour mieux défendre sa thèse. En effet, on remarque tout d'abord que son raisonnement à l'apparence d'une démonstration logique. Chaque paragraphe représente un argument ce qui nous montre que la construction du texte est logique. De plus, l'auteur utilise des articulations logiques comme des propositions subordonnée participiale de cause et des subordonnées de conditions 28-29 32). Montesquieu utilise aussi le champ lexical de la preuve. [...]
[...] Mais avant toute chose, on remarque que les propos tenus par Montesquieu sont tous réduits à néant dans sa phrase d'introduction constituant le premier paragraphe. L'utilisation du conditionnel et du nous informent bien que Montesquieu ne soutient pas l'esclavagisme. Mais l'ironie du texte est également remarquable à travers les nombreuses hyperboles: l3 "tant de terres"; l4 "trop cher"; l11 "plus marquée"; l13 "les meilleurs philosophes du monde"; "d'une si grande conséquence"; l16 "d'une si grande conséquence". De plus, le langage employé explicite la gravité de certains faits, notamment lorsqu'il cite le massacre du peuple Américain, le verbe employé est "exterminé", verbe de sens fort assimilé à assassiner, tout comme on trouve le verbe "mourir". [...]
[...] Enfin, pour clore son argumentation, Montesquieu fait appel à un argument politique: puisque les princes d'Europe ne réagissent pas, il est parfaitement "légal" d'exercer quelque sorte d'esclavagisme. Ces arguments font donc l'éloge de l'esclavagisme, cependant certains éléments trahissent l'ironie de Montesquieu, dont le véritable but est de critiquer l'esclavagisme. d. L'ironie des propos de Montesquieu Dans "de l'esclavage des Nègres" de Montesquieu, l'ironie réside en une figure de pensée consistant en un enchaînement de propositions contraires à la vérité, ce qui est souligné par la réduction à l'absurde notamment, mais également par le contraste entre les faits et la justification donnée. [...]
[...] Un portrait très négatif des européens Enfin, Montesquieu dresse un portrait très négatif des Européens qui sont cupides, cyniques et cruel. Il fait appel à la religion et nous dit que les hommes sont de mauvais chrétiens. Il veut nous montrer que les Européens font des bêtises et sont de mauvaises fois. Dans ce texte, Montesquieu utilise l'ironie et fait de fausses démonstrations pour attaquer les Européens. Chaque argument de cette "plaidoirie " repose sur un argument vicié qui le rend inopérant, et ceci permet à Montesquieu de dénoncer différentes manières l'esclavage : La mauvaise foi Le détournement de la religion L'égoïsme, le cynisme La présentation comme sure d'arguments douteux Le texte est brillant dans sa forme, il est aussi généreux et clairvoyant dans son ironie. [...]
[...] De l'Esprit des Lois est un ouvrage d'analyse qui est constitué de 31 livres où Montesquieu étudie comment l'économie, les lois, mais aussi les mœurs et même le climat ont eu une influence déterminante sur les régimes politiques existants à son époque, et sur ceux qui ont existé par le passé. L'extrait que nous allons étudier est issue de ce traité. Montesquieu y dénonce l'esclavage au cours une démonstration argumentative. Dans un premier temps, nous verrons que Montesquieu fait un réquisitoire en forme de plaidoyer puis nous verrons que son raisonnement est cynique et spécieux. Enfin nous verrons dans une troisième partie qu'il fait un portrait très négatif des européens. I. [...]
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