"Zadig ou la Destinée", Voltaire (1747) - chapitre XII "Le souper"

Résumé du document

Zadig est devenu l'esclave du marchand arabe Sétoc lequel admire sa sagesse et fait de lui son ami. Il l'emmène à la grande foire de Bassora. Au cours d'un banquet, des marchands appartenant à des races et des religions différentes se disputent sur le bien fondé de leurs croyances religieuses respectives. Voltaire nous fait assister à une rencontre interculturelle.

De quelle façon cette rencontre permet-elle de discréditer le fanatisme et de faire apprécier les valeurs de la tolérance et du déisme ?

Extraits

[...] Il pense que la religion de son pays est la seule digne d'exister. Le Celte est une allégorie du fanatisme et de l'agressivité. Elle apparaît quand le Celte est à court d'arguments, il prévient toute objection par la menace physique. Le marchand Sétoc réalise tout de suite la difficulté de la situation et éprouve ses craintes. Il imagine une bagarre dégénérant au bain de sang. II) Tolérance et déisme Face à cette arrogance infernale de l'intolérance religieuse, Voltaire propose la solution du déisme. [...]

[...] "Zadig ou la Destinée", Voltaire (1747) - chapitre XII "Le souper" Zadig est devenu l'esclave du marchand arabe Sétoc, lequel admire sa sagesse et fait de lui son ami. Il l'emmène à la grande foire de Bassora. Au cours d'un banquet, des marchands appartenant à des races et des religions différentes se disputent sur le bien-fondé de leurs croyances religieuses respectives. Voltaire nous fait assister à une rencontre interculturelle. De quelle façon cette rencontre permet-elle de discréditer le fanatisme et de faire apprécier les valeurs de la tolérance et du déisme ? [...]

[...] Il flatte le Grec pour son éloquence et approuve le Chinois pour sa modération. Il choisit d'avancer masqué pour désamorcer la violence et affaiblir les superstitions. Il s'adresse à chacun de ses fanatiques et il leur pose des questions successives sur les objets de leurs cultes respectifs. Il obtient d'eux des réponses positives. Le Grec dit que Zadig avait très bien pris sa pensée. Zadig n'a plus que le dernier mot à dire : Vous êtes tous du même avis brève conclusion ne permet aucune contestation et fait triompher sa conception du déisme. [...]