Voltaire nous transporte dans l'univers des "Mille et Une Nuits" mais ce conte qui a pour sous-titre "La Destinée" est une réflexion sur la vie et la liberté de l'homme. Zadig, héros parfait mais ignorant du monde réel commence par être trompé. Les trahisons des deux femmes lui ont révélé les illusions de l'amour. Aussi, Zadig s'est replié sur la connaissance, sur l'étude et il va dans ce chapitre faire l'épreuve des dangers de son esprit scientifique.
En quoi l'exotisme permet-il une critique du monde politique et de la justice ?
[...] Zadig est désigné comme savant ce qui nous invite à relire le texte comme une fable entre l'opposition de l'Esprit des Lumières et une société obscurantiste. III) Utilisation du merveilleux oriental à des fins philosophiques La traduction des Milles et Une Nuits par Galland avait remporté un immense succès. Voltaire parodie cette atmosphère. Zadig semble avoir une vision extraordinaire des choses en laissant penser qu'il connaît mieux le cheval et la chienne que leurs propriétaires alors qu'il ne les a jamais vus. L'expression du merveilleux est souvent liée à l'intuition, au don hors du commun du héros. [...]
[...] L'entreprise philosophique se développe dans deux directions : le merveilleux n'est jamais qu'une apparence pour celui qui est savant et qui a étudié les secrets de la nature ; seul le lecteur croit Zadig lorsque ce dernier dit qu'il n'a jamais vu ni la chienne ni le cheval, au contraire les personnages du conte sont persuadés que Zadig est un menteur. Voltaire montre comment on peut comprendre l'aventure de deux façons. La 1ère de manière logique et la 2nde de manière raisonnable. Voltaire nous apprend à exercer notre esprit critique et à ne pas nous contenter de lire au premier degré. [...]
[...] "Zadig ou la Destinée", Voltaire (1747) - chapitre III "Le chien et le cheval" Voltaire nous transporte dans l'univers des Mille et Une Nuits mais ce conte qui a pour sous-titre La Destinée est une réflexion sur la vie et la liberté de l'homme. Zadig, héros parfait mais ignorant du monde réel commence par être trompé. Les trahisons des deux femmes lui ont révélé les illusions de l'amour. Aussi, Zadig s'est replié sur la connaissance, sur l'étude et il va dans ce chapitre faire l'épreuve des dangers de son esprit scientifique. [...]
[...] Satire de Voltaire contre un absolutisme royal qui mobilise toute une cour pour un enjeu égoïste et plus que mince. Voltaire dénonce une justice expéditive qui aboutit à une condamnation immédiate, cruelle et répressive. Zadig n'a pas le temps de s'expliquer : Ils le firent conduire devant l'Assemblée Cette condamnation au knout est totalement disproportionnée même dans l'optique où Zadig serait coupable. Il dénonce les abus d'une justice répressive. Derrière le masque oriental, il s'agit de la justice française fortement critiquée par les philosophes des Lumières. [...]
[...] On remarque dans son discours la description minutieuse des faits accompagnée ensuite du vocabulaire de l'esprit scientifique et rationnel. Voltaire semble annoncer ici le personnage détective scientifique : Sherlock Holmes et Hercule Poirot. Il annonce toute la méthode de l'enquête policière qui repose sur l'observation puis la déduction. Voltaire écrit un récit de type policier, il met en scène une méthode d'investigation originale. Cet épisode nous révèle une satire politique et une satire de la justice. II) Le registre satirique Dès le début de l'extrait, on peut relever des interventions ironiques du narrateur qui vise la superficialité des princes complètement affolés par la perte du chien ou de la fuite du cheval. [...]
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