Voltaire, précurseur, Zadig ou La Destinée, conte philosophique, satire des souverains, satire de la justice, philosophe des Lumières, ironie, erreurs judiciaires
Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est né en 1694 et mort en 1778. C'est un philosophe des Lumières. Ce mouvement littéraire du XVIIIe siècle cherche à émanciper le peuple par le savoir. Des philosophes comme Diderot ou D'Alembert critiquent le régime, l'armée, l'obscurantisme religieux. Voltaire est issu d'une famille de la bourgeoisie. Il étudie dans une école de nobles, où il se fait remarquer pour son intelligence. Voltaire s'invente un père noble. Il s'est exilé en Angleterre, en Allemagne et en Suisse. Il est l'auteur de livres comme Candide en 1759 ou L'Ingénu en 1767. Vers la fin de sa vie, il s'implique dans de grandes affaires judiciaires. Zadig ou La Destinée a été publié en 1748, son genre littéraire est le conte philosophique dont Voltaire est le précurseur. Ce conte relate l'histoire de Zadig, un aventurier ayant quitté sa femme pour s'initier à la botanique et vivre en pleine nature. Le passage étudié est extrait du chapitre trois. Dans ce texte, Zadig est successivement questionné par un eunuque et un grand veneur sur la disparition d'animaux appartenant au roi et à la reine. Il est ensuite reconnu coupable de les avoir volés. Pour finir, Zadig explique pourquoi ce n'est pas lui le coupable.
[...] Voltaire décrédibilise donc totalement la justice de son époque grâce à des exemples et un cas qui aurait pu arriver. Pour faire la satire des souverains et de leur personnel ainsi que celle de la justice l'auteur met en valeur leur ridicule grâce à des hyperboles et de l'ironie. Le thème de la justice est important pour Voltaire, car dès 1748 il parlait d'erreurs judiciaires. À la fin de sa vie, il a donc décidé de s'impliquer dans certaines affaires judiciaires afin de limiter le nombre d'erreurs. [...]
[...] Nous verrons en quoi Voltaire fait la satire des souverains et de leur personnel ainsi que celle de la justice de son époque. Dans un premier temps par la satire des souverains et de leur personnel, puis par la satire de la justice, le tout sur un ton ironique. I. Voltaire et la dérision de la monarchie Pour faire la satire des souverains et de leur personnel l'auteur fait appel à des hyperboles, à un effet de ridicule et à l'ironie. [...]
[...] Zadig ou La Destinée, chapitre 3 - Voltaire (1748) - En quoi Voltaire fait-il la satire des souverains et de leur personnel ainsi que celle de la justice de son époque ? Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet est né en 1694 et mort en 1778. C'est un philosophe des Lumières. Ce mouvement littéraire du XVIIIe siècle cherche à émanciper le peuple par le savoir. Des philosophes comme Diderot ou D'Alembert critiquent le régime, l'armée, l'obscurantisme religieux. Voltaire est issu d'une famille de la bourgeoisie. [...]
[...] Le personnage principal utilise à nouveau une hyperbole quand il explique que le roi est « le roi des rois », Zadig se moque de celui-ci. Le terme « auguste » est une référence à Octave Auguste, l'empereur romain du Ier siècle avant Jésus-Christ. En devenant Auguste, il a été placé parmi les dieux, Zadig se moque donc de nouveau de la reine. Voltaire adore l'ironie, il l'a utilisé dans beaucoup de ses textes. Dans ce passage lorsqu'il emploie l'adverbe « modestement » l'auteur fait de l'ironie. [...]
[...] Dans le dernier paragraphe, Zadig parle de l'eunuque et du grand veneur de manière très méliorative par le biais d'adjectifs qualificatifs. L'eunuque est décrit comme étant « vénérable » et le grand veneur comme étant « illustre ». En réalité, Zadig se moque d'eux. Voltaire discrédite le roi et la reine grâce à de multiples procédés. Le fait qu'un « eunuque » et que « plusieurs officiers paraissent dans la plus grande inquiétude » montre que la reine accorde une grande importance à quelque chose qui peut sembler futile. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture