Elements de rédaction et plan de commentaire composé sur La rencontre de Ling et Wang-Fô des Nouvelles Orientales de Marguerite Yourcenar. L'explication prend la forme d'un plan détaillé en trois parties principales.
[...] Se superpose ainsi une double filiation : celle qui lie un artiste à son disciple et celle qui lie un père à son fils. Dans les deux cas, il y a une transmission qui s'effectue et c'est donc dans une relation faite de respect et d'humilité que les deux hommes se reconnaissent. Ling,, qui a mesuré l'unanimité de ces biens matériels au profit de la seule vraie richesse intérieure fait vœux de pauvreté, ce qui explique l'errance initiale décrite par l'incipit. [...]
[...] Le passage qui suit immédiatement cette présentation est remarquable parce qu'on voit à l'œuvre le regard de Ling qui a changé et a été recomposé par Wang-Fô. Les verves creva et entra personnifient les éléments naturels qui deviennent, dans l'imaginaire de Ling, de véritables êtres admirés. Les termes admirer et réveiller mettent en valeur une ouverture au monde sans préjugés avec une perception neuve et naïve mais également une façon possible d'échapper au mal et à l'angoisse puisque Wang- Fô a conjuré la peur de Ling. [...]
[...] Eléments de rédaction pour le commentaire composé de Nouvelles Orientales : la rencontre de Ling et Wang-Fo Il s'agit de la rencontre en Wang-Fô et Ling. C'est un récit rétrospectif, un retour en arrière, puisque l'incipit de la nouvelle montre que les deux hommes sont réunis. Le début de l'extrait fournit le cadre spatio-temporel de la rencontre et joue sur les connotations de la nuit qui est le champ des possibles (et tout est possible selon lui) et la taverne qui montre le goût du peintre pour les lieux de hasard et de passage. [...]
[...] L'ouïe est présente avec les mots langue taciturne parler, et silence La comparaison du silence à un mur montre que même lorsque le peintre parle, il ne cesse de peindre le mur. C'est une façon de dire que le peintre ne se sépare jamais pour décrire ce qu'il voit de la vision picturale qu'il en a. Les mots eux-mêmes sont associés à des couleurs dans cette métaphore filée. Cela peut faire penser à l'écriture chinoise où l'écriture est signifiée par des dessins. [...]
[...] Le verbe connu verbe de la connaissance et de la perception, est au passé simple, temps de la narration ponctuel est primordial, ce qui mérite d'être souligné. En effet, à partir de cet instant, Ling voit un changement dans sa vie en se détachant d'une vision commune des choses. Par l'acquisition d'une nouvelle vision, sa mort même à la fin de la nouvelle ne sera plus un obstacle. Les métaphores employées font penser à une représentation picturale où l'on retrouve le vocabulaire du portrait avec le mot face de l'esquisse estompe avec les jeux de lumière (substantif splendeur et coup de langue de feu). [...]
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