Avec les découvertes de Copernic, il y a un changement de la vision métaphysique du monde. L'homme n'est plus le centre du monde. Montaigne a été lu par Shakespeare. On se pose la question de la place de l'homme dans l'univers. Au 17ème siècle, on est dans un univers chrétien. Il y a une harmonie entre tous les niveaux de l'univers (homme, société, cosmos). Ils entrent en résonance. Le désordre se répand dans le coeur de l'homme puis dans la société et dans la nature (...)
[...] il a été auteur et acteur. Les théâtres anglais sont très différents des théâtres français. Le public entoure la scène dans les théâtres anglais. Il est en bas de la scène, debout. Il y a aussi des loges pour les gens aisés. Tout le monde va au théâtre. Il y a un toit au-dessus des loges, le milieu n'est pas couvert. Les représentations ont lieu de jour. Elles sont basées sur des codes. L'acteur dit qu'il fait nuit pour le suggérer. [...]
[...] Personnages de la pièce. Il y a deux camps qui s'opposent (Bien/Mal). Bien : Duncan, Malcolm, Banco, Macduff Mal : Macbeth, Lady Macbeth. Tous les personnages sont complexes et ambigus, surtout Macbeth. Malgré ses crimes, il reste sympathique aux yeux des spectateurs. Il est bourreau et victime en même temps. Il a souvent des monologues. On entre dans son intimité (remords, malaises), il fait pitié. C'est quelqu'un poussé par des éléments extérieurs et intérieurs qu'il ne maîtrise pas (force des sorcières, mauvais conseils de sa femme, victime de sa propre ambition). [...]
[...] De 1580 à 1640 : C'est l'âge d'or du théâtre anglais, le théâtre élisabéthain. La reine est morte en 1603. Jacques 1er monte sur le trône à sa suite. C'est pour lui que Shakespeare écrit la pièce. Il est roi d'Ecosse comme Macbeth, et devient roi d'Angleterre. Il représente Banco dans la pièce (celui qui donne naissance à la lignée des rois d'Angleterre. La pièce a un fond historique : Les chronique d'Ecosse de Holinshed (1577). Shakespeare y trouve l'histoire de Macbeth. [...]
[...] On prenait du sang de bœuf pour montrer les scènes où le sang coule. II. Contexte culturel de la pièce. Macbeth succombe à son destin, il s'enfonce dans le meurtre. La pièce pose des questions universelles sur l'homme. L'homme est-il bon, mauvais ? Est-il libre ? Quelle est la place de Dieu dans notre monde ? Peut-il empêcher le mal ? Peut-il intervenir dans l'histoire humaine ? C'est également une pièce politique : Qu'est-ce qu'un roi légitime ? Un tyran ? Caractère destructeur de l'ambition. Peut-on conquérir le pouvoir par le crime ? [...]
[...] Il y a une désillusion de la politique, c'est le machiavélisme Ces idées arrivent en Angleterre où elles sont très mal reçues. Le roi doit être respecté. Ces idées donnent naissance à des personnages méchants villain dans le théâtre anglais. Macbeth en fait partie. Ce sont des personnages noirs, machiavéliques. Il y a aussi des personnages idéals comme Duncan et Malcolm. Avec les découvertes de Copernic, il y a un changement de la vision métaphysique du monde. L'homme n'est plus le centre du monde. Montaigne a été lu par Shakespeare. [...]
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