Walden ou la vie dans les bois, Henry David Thoreau, monde extérieur, intériorité du narrateur, roman autobiographique, paysage naturel, civilisation, registre lyrique, sensibilité sensorielle, sensibilité affective
En 1845, Henry David Thoreau a écrit Walden ou la vie dans les bois. C'est un roman autobiographique qui raconte l'histoire de ses deux années passées à vivre dans une cabane dans les bois. Dans l'extrait donné, il est question d'une promenade dans les bois du narrateur qui décrit son environnement au lecteur. Cette description est intéressante, car elle renseigne sur la sensibilité complexe du narrateur.
[...] Le narrateur, quoique calme, fait partie intégrante de la nature bouillonnante de vie. Conclusion Pour conclure, nous avons pu constater que le paysage extérieur semble refléter l'intériorité de Thoreau, notamment grâce à son emploi de la tonalité lyrique, de synesthésie et de nombreuses descriptions. La nature, avec ses habitants et ses éléments, est le seul aspect de son environnement à représenter sa sensibilité. Enfin, il serait intéressant de poursuivre ce questionnement en étudiant le sonnet de Baudelaire Correspondances . Il y fait l'apologie de la nature à travers un poème lyrique. [...]
[...] Les lexiques du vent ( venteux , bourrasques , les feuilles frémissantes , me coupe presque le souffle , le vent du soir , tempête ) et de l'eau ( lac , le plan d'eau du lac , vaguelettes , surface ) reviennent souvent dans le texte. Il est possible de se rendre compte que la nature est associée à un sentiment de liberté de la part du personnage principal, qui pense Je vais et je viens avec une étrange liberté dans la Nature . Par ailleurs, Thoreau oppose la Nature au monde civilisé dans le second paragraphe. [...]
[...] En effet, le texte mentionne la sensibilité sensorielle à plusieurs reprises. L'ouïe, notamment avec l'expression les grenouilles taureaux trompettent , ou d'autres termes qui appartiennent à son champ lexical tel que rugit , quelques créatures bercent les autres de leur chant . La vue est aussi très représentée en rapport à toutes les descriptions qui sont faites et pour lesquelles Walden a recours à la vue (comme le montre cette énumération : un bouquet de fleurs, une branche de pin en couronne, un nom écrit sur une feuille jaune de noyer ou sur un copeau C'est une synesthésie. [...]
[...] Les phrases sont longues ( Lorsque je longe la rive pierreuse du lac, en bras de chemise malgré le temps frais, nuageux et venteux, sans rien remarquer de particulier qui soit digne d'attirer mon attention, je me sens étrangement à l'unisson de tous les éléments. ) et les descriptions nombreuses. La synesthésie est souvent utilisée dans le lyrisme. Ces caractères sont essentiels dans l'utilisation du lyrisme, comme nous pouvons le voir dans le VIIIe sonnet du Louise Labé, Je vis, je meure . Le lyrisme est propice à l'expression des sentiments personnels d'un personnage ou d'un poète, et c'en est même la définition. Enfin, la sensibilité du personnage est liée aux descriptions qu'il réalise de la nature qui l'entoure. [...]
[...] Par exemple, il énumère les visiteurs sont passés et ont laissé leur carte, un bouquet de fleurs, une branche de pin en couronne, un nom écrit au crayon sur une feuille jaune de noyer ou sur un copeau . Encore une fois il s'enquiert de tous les détails, faisant attention à tout ce qu'il peut percevoir. Le champ lexical de la modernité, des créations humaines l'empreinte de leurs chaussures , la voie de chemin de fer , l'odeur têtue d'un cigare ou d'une pipe . [...]
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