Les vrilles de la vigne, Jour gris, Colette, mélancolie, Missy, littérature, registre lyrique, lyrisme
Dans cet extrait de la nouvelle Jour gris, issu du roman Les vrilles de la vigne publié en 1908, Colette s'adresse à Missy, sa maîtresse. Elle lui exprime son mal-être loin de son village natal et son besoin d'en parler pour revivre ce souvenir. Cet éloignement est si dur pour Colette qu'elle en est malade.
Comment Colette exprime-t-elle à la fois la mélancolie qu'elle éprouve pour son village et également son envie de partager son souvenir avec Missy ?
[...] De la ligne 1 à la ligne ce n'est qu'une seule et même phrase, que l'on appelle période et qui est exclamative. Il y a une accumulation de la description de la campagne autour du village avec les virgules. Cette description est renforcée par l'utilisation de l'imparfait qui sert justement à décrire une situation. Il y a une accumulation des compléments circonstanciels de lieu et de temps aux lignes 1 et 2 : « un jour d'été, dans mon pays, au fond d'un jardin que je connais ». [...]
[...] C'est une hypothèse qui sous-entend que Colette voudrait que Missy vienne avec elle dans son village. Le point d'exclamation à la ligne 5 finit de montrer son excitation. mouvement : Elle continue sa description avec la tournure impersonnelle « Il y a » à la ligne 6. Elle répète une nouvelle fois « dans mon pays » qui permet de montrer son insistance sur la référence de son village. Elle utilise une comparaison aux lignes 6 et 7 : « une vallée étroite comme un berceau ». [...]
[...] Dans le troisième paragraphe, elle s'adresse plus particulièrement à Missy et utilise de l'impératif « Écoute encore, donne tes mains dans les miennes » ligne 14. Elle revient ainsi délicatement dans le moment présent. « Dans mon pays » est une nouvelle fois répétée aux lignes 14 et 15. Elle réutilise la mention des couleurs à la ligne 15 « jaune » et « rose », mais aussi la comparaison à la ligne 17 : « bat à tes oreilles comme le sang ». Enfin, une dernière métaphore fait le lien entre le village et le paradis à la ligne 19. [...]
[...] Les vrilles de la vigne, Jour gris - Colette (1908) - Comment Colette exprime-t-elle à la fois la mélancolie qu'elle éprouve pour son village et également son envie de partager son souvenir avec Missy ? Dans cet extrait de la nouvelle Jour gris, issu du roman Les vrilles de la vigne publié en 1908, Colette s'adresse à Missy, sa maîtresse. Elle lui exprime son mal-être loin de son village natal et son besoin d'en parler pour revivre ce souvenir. Cet éloignement est si dur pour Colette qu'elle en est malade. [...]
[...] Elle répète le verbe « parler » à la ligne 21 pour montrer le fait qu'elle n'a pas pu s'arrêter d'en parler et répète une dernière fois « mon pays ». Elle décrit cette fois-ci la réaction de Missy face à sa mélancolie : « avec des yeux jaloux » ligne 22, « tu me sens si lointaine ». Elle lui explique alors qu'elle doit retourner dans son village, c'est un besoin essentiel pour pouvoir avancer : « il faut une fois encore que j'arrache . toutes mes racines qui saignent » lignes 23-24. Elle exprime son mal-être à travers la métaphore des racines qui désignent son passé. [...]
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