Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, guerre, narrateur, bataille, description
Le texte soumis à notre étude est un extrait tiré du roman de Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit paru en 1932. Cet extrait se situe au chapitre 2 du roman, ce qui signifie que nous avons à faire à un passage du début de l'histoire, mais où le « décor » a sans doute déjà été posé en amont dans l'incipit du livre. On peut supposer qu'il s'agit d'une des premières péripéties du livre. Cet extrait décrit une situation de guerre, on apprend dans le paratexte que le narrateur est envoyé à la guerre, il relate donc son expérience et ses ressentis durant cette dernière. Nous allons donc étudier cet extrait en nous demandant quelle vision de la guerre, nous trouvons dans la description du narrateur des instants vécus durant cette bataille.
[...] Une description violente et repoussante De prime abord, la description faite par le narrateur prend une connotation violente et repoussante durant tout le passage. En effet, une vision d'abord violente et oppressante est amenée par le champ lexical de la guerre et du combat avec « mitrailleuse » « tué » (l.6) et retrouvé à la ligne 27, avec « mort » (l.29), « balles » (l.4). Ce lexique est omniprésent dans le texte et nous garde dans cette ambiance oppressante et violente qui laisse imaginer la scène de combat. [...]
[...] Voyage au bout de la nuit - Louis-Ferdinand Céline (1932) - Quelle vision de la guerre trouvons-nous dans la description du narrateur des instants vécus durant cette bataille ? Le texte soumis à notre étude est un extrait tiré du roman de Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit paru en 1932. Cet extrait se situe au chapitre 2 du roman, ce qui signifie que nous avons à faire à un passage du début de l'histoire mais où le « décor » à sans doute déjà été posé en amont dans l'incipit du livre. [...]
[...] L'exagération de la comparaison « comme si quelqu'un vous les secouait de par-derrière » traduit également les conséquentes sensations éprouvées par le narrateur. De plus, s'ajoute au caractère violent, une vision qui tient de l'horreur et du dégout qui accentue l'aspect repoussant de la scène. En effet, la présence du champ lexical de l'horreur, ou des blessures est présent notamment dans la deuxième partie du texte où est développé la vue des cadavres par le narrateur : « viandes » (l.38), « ventre ouvert » (l.35), « sang » (l.33), « plus sa tête » (l.33) . [...]
[...] La description de la guerre Enfin, après avoir analysé la vision que pouvait prendre la description de la guerre par le narrateur, nous allons nous intéresser à la vision que les personnages laissent paraître de la guerre. Lors du dialogue entre le messager et le colonel, deux personnages évoqués durant le texte, le colonel a une réaction qui laisse paraître une certaine indifférence à l'égard de la situation. Le parallélisme de construction des lignes 9 à 15, en témoigne. En effet, la répétition des formes interrogatives « Et alors ? [...]
[...] De plus, le verbe « arriva », remis dans son contexte, où l'homme parvient difficilement à s'exprimer, marque l'émotion que ressent le messager. Nous avons analysé la manière dont l'auteur décrit la guerre par le biais de ces personnages et en avons conclu qu'une vision à la fois violente et éprouvante ainsi que plus ou moins atténuée est donné au lecteur. Pour pousser notre analyse, nous pourrons analyser la vision du narrateur en détails vis-à-vis de la situation. [...]
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