Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, 1932, Manhattan, Broadway, description de New York, petitesse des hommes, dimensions inhumaines, paysage urbain, commentaire de texte
Dans la première partie de cet extrait, Bardamu décrit les rues de Manhattan. On perçoit dès les premières lignes l'errance de Bardamu dans les rues du quartier d'affaires. L'utilisation d'imparfait, qui renforce l'impression de durée dans le temps, et les comparaisons hypothétiques : "comme si j'avais su où j'allais" donne à croire que le narrateur erre dans les rues, mais s'adonne à un jeu avec les autres passants, qui consiste à faire croire qu'il marche en ayant un but.
[...] Commentaire de texte Voyage au bout de la nuit, Céline Rédaction de l'axe I Dans la première partie de cet extrait, Bardamu décrit les rues de Manhattan. On perçoit dès les premières lignes l'errance de Bardamu dans les rues du quartier d'affaires. L'utilisation d'imparfait, qui renforce l'impression de durée dans le temps, et les comparaisons hypothétiques : « comme si j'avais su où j'allais » donne à croire que le narrateur erre dans les rues, mais s'adonne à un jeu avec les autres passants, qui consiste à faire croire qu'il marche en ayant un but. [...]
[...] L'emploi de l'imparfait renforce l'idée que la rue est longue, presque infinie. On comprend après cette description que le personnage trouve le quartier de Broadway peu accueillant, à taille inhumaine et se retrouve pris au piège de ses dimensions, avec aucun moyen de s'en échapper. La taille de Broadway renvoie à la petitesse des hommes face aux bâtiments. Bardamu le souligne aussi en utilisant les pronoms personnels « nous » et « on » qui englobent l'ensemble des citadins qui ne font qu'un. [...]
[...] En plus du pronom personnel « nous », le verbe « avançait » insiste sur le fait que les hommes marchent de façon automatique, dénuée de réflexion. Même système, la masse est écrasée par les dimensions de Broadway, et les passants avec. Plusieurs phrases en témoignent dans cet extrait : « Nous au fond », « Nous [ ] lueur d'en bas ». En définitive, Bardamu se sent écrasé par la ville, petit face aux bâtiments aux dimensions inhumaines, c'est peut-être la raison pour laquelle il la décrit comme monotone et morne, peu accueillante. [...]
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