Louis Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Première Guerre mondiale, Bardamu, commentaire
Décor ->le front de la Première Guerre mondiale + épouvante -> Éclatement du réel sous les feux de la violence
- Gros plans pour décrire -> -> du visage du messager
-> du corps mutilé du colonel
-> cavalier
- Passage du Discours direct pour répercuter ce qu'il voit de l'extérieur à la narration
[...] saignaient énormément ensemble Louis Ferdinand Céline écrivain 1ere moitié du siècle, a connu la 1ère guerre mondiale > voyageur (Afrique, Amérique, URSS) Voyage au bout de la nuit ->roman autobiographique sur le traumatisme de la guerre et la société au travers du personnage de Bardamu I-Un récit inscrit dans un monde chaotique A-Chaos spatio-temporel Décor->le front de la Première Guerre mondiale+ épouvante Éclatement du réel sous les feux de la violence --Gros plans pour décrire visage du messager corps mutilé du colonel ->cavalier -Passage du Discours direct pour répercuter ce qu'il voit de l'extérieur à la narration de l'attaque meurtrière = monologue intérieur-> relevé des conséquences de la frappe allemande -Marqueurs de temps ->indique qu'il enregistre les faits dans leur succession l' instant même à présent puis de suite après ca -Alternance passé simple-imparfait : ->passé simple-> ‘‘l'arrêta utilisé pour marquer la brièveté des évènements ->imparfait-> ‘‘poursuivaient ‘‘craquaient ‘‘avaient l'air marque la présence perpétuelle de l'horreur B-Un monde renversé sans ordre ni liaison -Adjectifs->montrent que les choses ne suivent pas leur cours normal-> dérangé et - absence de liaison entre le monde et les soldats : Immobilité->renforcé par l'autorité militaire et le soldat qui est soumis au silence-> ‘‘l'arrêta , se remit au garde à vous Communication vaine entre colonel et messager: Répétition-> et alors c'est tout + stichomythies utilisées pour démontrer la sécheresse du ton du colonel -Ironie-> veut que ce soit seulement dans la mort que les hommes puissent se rencontrer-> Maréchal Barousse qui va à la rentre du convoi ou le colonel et le messager II- Un homme sans affect, étranger à lui-même et à autrui A-Éparpillement du corps et de l'identité : -champ lexical de la secousse : vacillant oscillait tremblait secouait : le corps perd forme -le corps perd sa couleur : verdâtre (suffixe péjoratif), couleur cadavérique à rouge sang -Il se liquéfie : allitération en s (sifflante) à la dernière ligne -le soldat perd toute réalité : l'homme ne se distingue que par sa fonction militaire colonel cavalier à pied messager maréchal des logis B-Eparpillement de l'affect -Discours provoquant->choque le lecteur : le colonel est insensible, méprisant car seul compte le ravitaillement Mais il est normal qu'il ne fixe son intérêt que sur le pain car il ne doit penser qu'aux vivants - le narrateur évoque les émotions du messager sans compassion avec : Mode interrogatif-> il n'aime donc pas les balles lui non plus ? [...]
[...] -usage de termes sans signification pour souligner la vacuité d'une situation : oxymore ridicule cavalier à pied de même mise à jour de l'absurdité de la discipline militaire pour le garde à vous avec petits doigts sur la couture disproportion flagrante-> entre le manque de gravité de l'acte et la grande valeur qu'on lui prête me faire passer au Conseil pour une boîte de conserve + considérer les événements meurtriers de la guerre comme des sottises -comique de situation-> avec le dénouement de la scène puisque le colonel et le messager passent de l'incommunicabilité totale à la fusion dans la mort -décalage-> entre le vocabulaire de l'amour avec s'embrassaient dans les bras et pour toujours et la gravité de la situation, montre que la mort ne respecte pas la hiérarchie militaire Registre réaliste et satirique-> détachement de la dernière phrase ainsi que la reprise de toutes par ensemble insistant sur le caractère horrible de la scène qui est un véritable carnage -phrase nominative exclamative-> avec «tant pis pour lui emprunte lui aussi le registre satirique et laisse une impression de vengeance infantile -ironie->pour faire sortir l'absurdité que le narrateur à ressenti B Écriture prosaïque et abrupte -ironie-> reproduit le prosaïsme (Qui est dépourvu de noblesse) pour bousculer le lecteur dans ses habitudes -langage oral populaire-> tant mieux que je pensais que je me dis : incises incorrectes pour introduire un discours direct -asyndète (absence de connecteur logique entre les propositions) retrouve partout dans le texte-> il avait l'air [ ] en entrant. [...]
[...] les prévoyaient-ils comme moi ? [...]
[...] + Mode hypothétique-> avec verbe d'apparence-> semblait éprouver avait l'air + mode exclamatif tant pis pour lui -Le seul sentiment partagé reste la colère voire la haine envers celui qui fait souffrir : le narrateur se venge, se satisfait du malheur de Barousse avec des termes positifs bonne nouvelle tant mieux l'air de servir à quelque chose bien volontiers III Une écriture humoristique A Décalage entre mots et actes Décalage entre le phénomène de la guerre et la logique qui le justifie : Céline souligne absurdité de la situation par décalage entre mots et leur sens : emploi de mots qui font référence à la mort au sens figuré achevait de faire achever quelqu'un au sortir d'un tombeau L'expansion du nom le regard en acier rappelle la balle et l'adverbe de manière tout d'un trait sa trajectoire. [...]
[...] Céline - Voyage au bout de la nuit extrait : De le voir ainsi . [...]
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