Commentaire composé semi-rédigé du Chapitre 16 de L'Ingénu de Voltaire.
[...] Isotopie de la mort : "enseveli, indigne de vivre, périr" qui correspond à une mort morale. Accumulation des subordonnées, abondance des pronoms personnels à la première personne, rythme accentué par le jeu des dialogues : souffrance interne. Sonorités pesantes : poids moral et responsabilité qu'engendre la décision à prendre. Sentiment que tout est corrompu et qu'elle ne peut se fier à personne pour se faire aider : "non moins effrayée des discours . o II - La satire religieuse Rhétorique du confesseur Délation non vérifiée, emprisonnement par lettre de cachet. [...]
[...] Astuce de citer la source de la doctrine janséniste. Il s'adresse directement à elle : "soyer" sûre) mais tire une conclusion floue : "je ne vous conseille rien" . = hypocrisie, flatterie : "vous êtes sage", "douces paroles". Dénonciations Inquisition : Délation, pouvoir inquisitorial et policier : "vous devriez bien me dire". o Préjugés : "c'est à coup sûr quelque Janséniste". Compromission du prêtre : o Renie sa religion pour conserver sa place près de St Pouange. o Tire profit de l'incitation à commettre l'adultère. [...]
[...] o Conclusion Le comportement hypocrite du prêtre montre la corruption de la société au niveau politique et religieux. La querelle entre jansénistes et jésuites montre l'arbitraire et la délation au XVIIème siècle. La situation de St-Yves montre les caractéristiques de l'héroïne tragique (cf. Phèdre). [...]
[...] Saint Augustin approuve fort sa généreuse résignation. Il est vrai que le vieux richard la trompa, et peut-être même son mari n'en fut pas moins pendu; mais elle avait fait tout ce qui était en elle pour sauver sa vie. Soyez sûre, ma fille, que quand un jésuite vous cite saint Augustin, il faut que ce saint ait pleinement raison. Je ne vous conseille rien, vous êtes sage; il est à présumer que vous serez utile à votre mari. Monseigneur de Saint-Pouange est un honnête homme, il ne vous trompera pas : c'est tout ce que je puis vous dire ; je prierai Dieu pour vous, et j'espère que tout se passera à sa plus grande gloire. [...]
[...] Saint Augustin rapporte que sous le proconsulat de Septimius Acyndinus en l'an 340 de notre salut, un pauvre homme, ne pouvant payer à César ce qui appartenait à César, fut condamné à la mort, comme il est juste, malgré la maxime : Où il n'y a rien le roi perd ses droits. Il s'agissait d'une livre d'or; le condamné avait une femme en qui Dieu avait mis la beauté et la prudence. Un vieux richard promit de donner une livre d'or, et même plus, à la dame, à condition qu'il commettrait avec elle le péché immonde. La dame ne crut point mal faire en sauvant la vie à son mari. [...]
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