Ce texte est un extrait de Candide. Ce conte est écrit par Voltaire, un philosophe engagé des Lumières. Ce passage est extrait du cinquième chapitre de l'oeuvre et se nomme « Tempête, naufrage, tremblement de terre, et ce qui advint du docteur Pangloss, de Candide, et de l'anabaptiste Jacques ». Dans un premier temps, nous expliquerons par quels procédés stylistiques Voltaire orchestre le thème du désordre avec le bouleversement de la nature et le renversement des valeurs morales, puis nous expliquerons l'effet produit par le découpage « cinématographique » de la scène en différents plans, et enfin nous étudierons les procédés qui soulignent le manque d'efficacité de la parole, son manque d'à propos et son ridicule (...)
[...] L'effet produit par ce découpage en plans sert à nous montrer uniquement ce que Voltaire veut que nous voyions. Suivant la nature des plans, Voltaire nous montre ce qui est plus ou moins important dans ces scènes. Ce découpage créé l'impression de regarder un film. Cette scène se caractérise aussi par le ridicule des paroles des personnages. Voltaire a écrit cette scène en ne mettant que peu de dialogues. Les paroles des personnages sont au discourt direct. Tête et sang ! [...]
[...] Comment, probable ? Répliqua le philosophe ; je soutiens que la chose est démontrée. La parole est soulignée par son manque d'efficacité, son manque d'à propos et son ridicule par le fait que la conversation n'aboutit pas. Le matelot se moque de Pangloss. Tu as bien trouvé ton homme avec ta raison universelle et Candide perd connaissance avant de répondre à Pangloss. En conclusion, nous pouvons dire qu'à travers ce extrait, Voltaire dénonce l'immoralité des gens qui ne pensent qu'à eux et à leurs intérêts, il nous montre ce qui est important et ce qui ne l'est pas, et ridiculise les philosophes qui exposent des théories sans les vérifier. [...]
[...] Pour la description de l'effondrement de la ville, Voltaire utilise le présent ce qui produit un effet de gros plan sur les dégâts. On ne parle pas de ce qui se passe autour : la mer s'élève en bouillonnant dans le port, et brise les vaisseaux qui sont à l'encre. La scène du matelot est un plan rapproché car on apprend ce qu'il fait mais sans beaucoup de détails. Cette partie de la scène est également au présent. Voltaire utilise le plus-que- parfait lorsqu'il parle de Candide blessé par les pierres. La scène est une vue panoramique. [...]
[...] Lecture analytique Candide de Voltaire Analyse du chapitre 5 ID FDL : 688 Candide, chapitre 5. Ce texte est un extrait de Candide. Ce conte est écrit par Voltaire, un philosophe engagé des Lumières. Ce passage est extrait du cinquième chapitre de l'œuvre et se nomme Tempête, naufrage, tremblement de terre, et ce qui advint du docteur Pangloss, de Candide, et de l'anabaptiste Jacques Dans un premier temps, nous expliquerons par quels procédés stylistiques Voltaire orchestre le thème du désordre avec le bouleversement de la nature et le renversement des valeurs morales, puis nous expliquerons l'effet produit par le découpage cinématographique de la scène en différents plans, et enfin nous étudierons les procédés qui soulignent le manque d'efficacité de la parole, son manque d'à propos et son ridicule. [...]
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