Voltaire décrit d'abord, le caractère spectaculaire de l'auto-da-fé. C'est une "grande cérémonie", un grand spectacle pour la sauvegarde d'un grand intérêt. La tenue prévue pour cette cérémonie est comparable à un déguisement ; "revêtus d'un san-Benito et on orna leur tête de mitres de papiers.", "peint de flemmes renversées et de diables qui n'avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flemmes étaient droites." Ce spectacle est haut en animation (..)
[...] Le mot prison est utilisé, au contraire, le lieu dans lequel Candide se retrouve est décrit comme un lieu accueillant et agréable : [Pangloss et Candide] furent menés séparément dans des appartements d'une extrême fraîcheur dans lesquels, on n'était jamais incommodé du soleil. Voltaire utilise le champ lexical du mal, de l'inhumain avec diable queues griffes flammes Voltaire critique donc les superstitions, l'hypocrisie des croyants et donc remet en cause la religion. Le texte décrit un Candide désorienté et déçu par le monde dans lequel il vit, une nouvelle fois leurré par les théories de Pangloss. Pourtant, on peut déduire que l'intervention insoupçonnée d'une vieille dame, jusque là inconnue, puisse lui redonner espoir et confiance. [...]
[...] La réussite de celle-ci est absolue, c'est le moyen le plus efficace un secret infaillible Voltaire décrit le rite et les sacrifices humains tel une offrande. La confiance en cette cérémonie n'a aucune limites, car ce sont les sages qui on imposée cette certitude et que cette position a été appuyée par l'université de Coïmbre. Cette solution émise par les savants a un caractère infaillible. Voltaire nous fait donc un éloge de cet auto-da-fé. Il le rend spectaculaire et lui donne un caractère habituel. Mais l'auteur nous fait aussi une critique de la ferveur mystique. Il critique d'abord les superstitions. [...]
[...] Ce texte est un extrait du chapitre 6 de Candide publié en 1759, par Voltaire. Il succède au naufrage de Candide et Pangloss alors qu'un tremblement de terre vient perturber Lisbonne. Cet extrait aborde le thème des croyances et de l'importance qu'on leur y porte. Nous étudierons d'abord l'éloge fait de cet auto-da-fé, puis, la critique que Voltaire lui portera. L'écrivain fait un éloge de l'auto-da-fé. Voltaire décrit d'abord, le caractère spectaculaire de l'auto-da-fé. C'est une grande cérémonie un grand spectacle pour la sauvegarde d'un grand intérêt. [...]
[...] La solution proposée par les savants est absurde. L'auto-da-fé est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler or, le jour même de ce spectacle, un nouveau tremblement de terre a lieu: Le même jour, la terre trembla de nouveau. La cérémonie a été inutile. La raison de la condamnation de Candide, Pangloss, et les trois autres hommes, est tout comme la solution anti-tremblement de terre, absurde. Pangloss est condamné pour avoir parlé et Candide pour avoir écouté, avec un air d'approbation. [...]
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