Après avoir été chassé du château en Westphalie, Candide se retrouve seul et il est enrôlé dans l'armée Bulgare. Il se retrouve alors sur un champ de bataille face à des Abares.
[...] On va voir que le texte fonctionne sur une antithèse qui nous force à remettre en cause la conception valorisante de la guerre de Candide. II Une violente dénonciation de la guerre Un extrait construit de façon symbolique Toutes les références valorisant la guerre sont dans le premier paragraphe et elles reposent sur une évolution. En effet, dans le premier paragraphe, Candide est sr le terrain : champ de bataille avec les deux armées alors que dans le deuxième paragraphe on observe un déplacement de Candide : il prit parti d'aller voir ailleurs 13) et gagner 15). [...]
[...] Cunégonde et l'amour deviennent alors l'antithèse de la guerre. Voltaire condamne la philosophie optimiste qui fait vivre dans l'illusion alors qu'il suffit d'ouvrir les yeux pour constater la présence du mal. Conclusion Au final dans son texte, Voltaire a de nombreuses cibles. Tout d'abord, il s'attaque à la guerre mais il règle aussi ses comptes avec ses ennemis comme Frédéric II ou Leibniz. Voltaire, à l'inverse de Leibniz et de sa philosophie optimiste, a une vision très pessimiste de l'histoire. [...]
[...] Si Voltaire parle ici de la guerre c'est parce qu'entre 1756 et 1763 il y a une guerre entre les Français et les Prusses. A l'époque, bulgare et bougre sont synonymes de la Bulgarie. Mais bougre signifiait aussi à l'époque un homosexuel. Ainsi, si Voltaire a choisit de parler de l'armée bulgare plutôt que celle polonaise c'est parce que cela lui permet de faire référence à l'homosexualité de Frédéric II, roi de Prusse. Les deux hommes ont été très proche mais ils se sont fâchés, Voltaire profite donc de ce texte pour régler ses comptes avec lui. [...]
[...] Tout d'abord, il y a une violence matérielle avec la destruction des villages : en cendres brûlé 16). De plus, il y a des détails anatomiques horribles comme des mamelles sanglantes filles éventrées bras et jambes coupés 22) et membres palpitants 26) qui est une vrai boucherie 10). Le mot mort se répète dans le texte tel un refrain 22). Et enfin, le comble de l'horreur est atteint quand le narrateur nous apprend que les survivants réclament la mort tellement qu'ils souffrent. [...]
[...] Une valorisation religieuse Si la guerre est considérée comme bonne dans ce chapitre, c'est parce qu'elle est associée à la religion qui lui enlève toutes valeurs négatives : on voit que les deux chefs d'armée font chanter des chants religieux en latin Te Deum qui signifie Dieu 12-13). Il y a l'idée que Dieu va protéger les soldats et qu'ils ne vont pas mourir. La religion apporte donc une apparence de morale à la guerre puisqu'elle se fait au nom d'un idéal. Une valorisation morale et sociale La morale vient au secours de la guerre. [...]
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